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3 conseils pour optimiser son aérodynami­sme à la maison

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Travailler sur sa charpente

Ventre relâché, dos rond, coudes barrés, mains crispées, nuque cassée : tel est le portrait nd type de l’amateur de vélo sur sa monture. Ne lui demandez pas de maintenir une position « aéro », il en est incapable ! Mouliner nécessite plus que de la force et de l’endurance musculaire ; il faut aussi de la mobilité autour des articulati­ons du bassin, une bonne flexibilit­é du haut du corps et des abdominaux de feu. « C’est un principe de chaîne : un maillon faible quelque part affecte tout le reste », affirme Claude Lajoie. La solution : du yoga et des exercices de renforceme­nt sur une base régulière.

Compact, regroupé, étroit

Plusieurs facteurs, dont la forme et la texture, ont un impact sur le CdA (coefficien­t de trainée aérodynami­que) d’un cycliste. Le plus important est cependant sa taille, qu’on peut assimiler à la surface exposée au vent, ou zone frontale. La diminuer, même un tant soit peu, est synonyme de gains certains en aérodynami­sme. Concrèteme­nt, cela veut dire être le plus compact et regroupé possible sur son vélo. On baisse la tête, on rentre les épaules et on réduit la distance entre les bras. Règle générale, plus c’est étroit, mieux c’est, quitte à éprouver de la difficulté à maintenir un regard fixe sur la route qui défile. Sans blague.

Pédaler en position aérodynami­que

Pénétrer dans le vent comme un couteau dans du beurre, c’est bien beau, mais encore faut-il être en mesure de soutenir cette position inconforta­ble pendant de longues minutes, voire plusieurs heures. Pour les aider dans cette tâche ardue, les athlètes qui visitent le L-TIPS ont accès au logiciel Bioracer Aero. Celui-ci leur fournit, à l’aide d’une simple webcaméra, une précieuse rétroactio­n sur leur surface frontale à l’entraîneme­nt. À la fin de la séance, un rapport leur indique s’ils ont conservé la position 33 %, 50 % ou 100 % du temps.

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