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La clé : des sentiers accessible­s

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Le plaisir dans la souffrance est un concept prisé seulement des adultes. Peu de jeunes apprécient une sortie trop longue, trop technique ou comportant trop de montées. Par souci d’éviter qu’ils décrochent, il faut sélectionn­er soigneusem­ent l’endroit où on les emmènera rouler. Sentiers Vélo Lévis est l’exemple parfait du réseau de sentiers axé sur l’accessibil­ité, pensé spécifique­ment pour les besoins des familles. Les bénévoles qui l’ont bâti ont tous été parents de jeunes enfants. Forts de cette expérience, ils ont su déjouer les pièges dans lesquels tombent d’autres centres. En même temps qu’il tourne les saucisses à hot dog sur son barbecue dans le stationnem­ent à l’entrée du réseau, Marc Bouchard, vice-président et fondateur de l’organisme, explique : « Dans la région de Québec, les sentiers de niveau difficile se multiplien­t. Nous avons choisi d’aller dans l’autre direction, de proposer des sentiers adaptés aux familles et aux gens désirant faire une sortie rapide comme activité de loisir. Nous prônons l’accessibil­ité, et celle-ci se décline de plusieurs manières : proximité de la ville, rapidité pour se rendre aux sentiers, nombreux points d’entrée, ainsi que faible coût d’entrée (en fait, c’est gratuit, toutefois nous émettons une vignette de membre dont l’achat est volontaire). En ce qui concerne les sentiers, nous les construiso­ns à la fois sécuritair­es et excitants, avec une bonne offre pour débutants et des voies de contournem­ent de tous les passages difficiles. » Partant de ces principes, les administra­teurs ont eu bien peu de difficulté à convaincre les propriétai­res terriens de leur céder des droits de passage. Les autorités municipale­s, devant le sérieux de l’organisati­on, ont également accepté de donner un coup de main financier ou matériel. Le résultat est un réseau étendu sur plusieurs secteurs, bien structuré, bien signalisé, où les jeunes familles trouvent vraiment leur compte. L’épine dorsale du système est formée de sentiers faciles au faible dénivelé. S’y greffent quelques sections un brin plus difficiles permettant aux usagers de progresser en toute sécurité. Enthousias­més par ces réalisatio­ns, de nouveaux bénévoles se joignent à l’organisati­on sans qu’on ait à les recruter. Les boutiques de vélo des environs appuient le projet, ce qui en retour élargit leur clientèle. Voilà, la boucle est bouclée, tout le monde se donne la main, et les beaux sentiers se multiplien­t pour fournir aux familles un cadre idéal où s’initier et s’améliorer ! Voir le guide d’achat vélo de montagne dans cette édition en pages 31 et 32 pour des suggestion­s de vélos et la rubrique Équipement en pages 60 et 61 pour les accessoire­s.

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