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Hugo Houle Une histoire de talent et de travail

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En l’espace de quelques années, Hugo Houle s’est taillé une place enviable dans le cercle très restreint de l’élite mondiale du cyclisme : celle d’équipier de luxe, au service des plus grandes étoiles du sport. Une histoire de talent, de chance et de travail acharné, qui débute à Sainte-Perpétue, dans le Centre-du-Québec.

Hugo Houle a neuf ans lorsqu’il fait ses débuts en triathlon. Après plusieurs années à pratiquer cette discipline, son passage chez les élites, en 2008, le convainc de se consacrer au vélo. «Je ne nageais pas assez vite», concède celui qui, dès 2010, attire l’attention de l’équipe junior Garneau-Crocs, qui lui permettra de mettre son talent à profit sur les routes de l’Amérique du Nord.

C’est une période d’apprentiss­age en mode accéléré. « Je me souviens, raconte-t-il, qu’au Grand Prix cycliste de Charlevoix je menais le classement général chez les juniors après avoir fait un bon contre-lamontre. Mais des erreurs de nutrition m’ont coûté la victoire, parce qu’à la moitié de la course sur route, je n’avais plus rien dans mon réservoir.

À cette époque, je ne faisais pas attention, de manière générale, à l’alimentati­on », avoue-t-il.

Les connaissan­ces en nutrition sportive ont rapidement évolué depuis son passage chez les pros, en 2011, au sein de l’équipe SpiderTech, menée par la légende du cyclisme canadien Steve Bauer. « Maintenant, je sais exactement ce que je dois manger pour performer », expose le triple champion canadien et 4e aux Mondiaux de Valkenburg, catégorie espoirs, en 2012.

Pour Hugo Houle, une solide séance d’entraîneme­nt commence par un repas nourrissan­t, qui lui donnera suffisamme­nt d’énergie. «Ce jour-là, je sais que ça me prend mon gruau à l’érable. »

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