La semelle
La semelle d’un soulier de vélo de route ne plie pas, ou très peu, car c’est sa rigidité qui favorise un bon transfert d’énergie. Afin d’obtenir cette rigidité, les compagnies intègrent plastique, fibre de verre, carbone et matériaux composites dans la semelle. Plus la quête de performance et de légèreté est élevée, plus le carbone sera à l’honneur… et le prix à l’avenant. L’objectif reste le même: transmettre la puissance de pédalage avec le moins de perte d’énergie possible. Les besoins de rigidité ne sont pas les mêmes pour un Mark Cavendish au sprint et un cycliste plus contemplatif qui mettra le pied à terre de temps à autre. Certaines compagnies indiquent un indice de rigidité allant de 5 à 13: plus le chiffre est haut, plus la semelle est rigide et s’adresse à des compétiteurs.