Avant d’enfourcher votre monture
Une belle randonnée en vélobèse, ça débute devant un café fumant par la consultation en ligne de la météo et de l’état des pistes. Quels sentiers sont ouverts ? Les conditions sont-elles du type mou ou béton ? La plupart des centres mettent quotidiennement à jour cette information sur leur site web ou leur page Facebook. Sur cette même face de bouc, l’adhésion à des groupes de fatteux locaux permet d’évaluer plus précisément l’état des sentiers de la région.
Il importe d’ajuster la pression des pneus en fonction des conditions annoncées. En général, on gonfle un peu en haut de 5 psi si la neige est dure, en bas si c’est mou. Vous ajusterez plus finement sur le terrain, selon la traction obtenue après avoir gravi quelques côtes.
Le thermomètre et la force du vent vous donneront une idée du nombre de couches de vêtements à enfiler, en tenant compte évidemment de la protection contre le vent conférée par la forêt. L’erreur courante consiste à trop s’habiller. Il vaut mieux frissonner durant les premiers kilomètres pour ensuite gagner en confort quand l’activité vous fera générer la chaleur nécessaire. Il est tout de même sage de glisser dans votre sac quelques sachets de chauffe-orteils ou chauffemains du genre HotShots, de façon à éviter les engelures en cas d’imprévu.
Dernière préoccupation avant de vous élancer : ne pas oublier vos réserves d’eau chaude et de nourriture visant à vous faire maintenir un niveau d’énergie constant.