Les travailleurs de l’éducation du CSDCEO toujours à la recherche d’une entente
Même si le piquet d’information n’a pas eu lieu comme prévu le 17 août dernier, il n’en reste pas moins que les travailleurs en éducation du Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien (CSDCEO) tiennent à obtenir une entente en vue de signer une nouvelle convention collective.
Au sujet justement du piquet d’information, pas moins de 200 travailleurs étaient attendus, mais le conseil scolaire a refusé que l’évènement se tienne sur son terrain. Raymond Giroux, président de la section locale 4155, a tenu à apporter une précision.
« Cette démarche ne se voulait en rien négative. Nous voulons simplement retourner à la table de négociation et résoudre les problèmes, mais je veux entrer à la table dans un climat positif », a mentionné Raymond Giroux. Les problèmes sont reliés aux conditions de travail comme les heures de travail ou encore le mouvement de personnel, la question monétaire étant l’affaire du ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Sans contrat de travail depuis deux ans
Depuis le 1er septembre, ces travailleurs du local 4155, rattachés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), dans lequel on retrouve aussi bien les secrétaires d’école, les commis, les surveillants, les préposés à l’entretien, les bibliotechniciens et les techniciens en informatique, sont sans contrat de travail.
« Il y a 109 locaux en Ontario et nous faisons partie des trois derniers qui n’ont pas encore signé une nouvelle convention collective », a déploré M. Giroux. Jusqu’à présent, ce dernier affirme qu’il y a eu des rencontres entre la partie patronale et syndicale, mais que rien n’a pu être complété.
Aux dires du président de la section locale, un retour à la table de négociation est prévu pour les 2 et 6 septembre. Environ 265 employés sont touchés par ces négociations.