Katherine Levac rencontre son public ontarien
C’est dans une ambiance festive, enjouée et… familiale que Katherine Levac a présenté la première ontarienne de Velours dans la salle comble du Centre des arts Shenkman d’Orléans, le 15 février dernier.
Parents, amis et anciens enseignants étaient parmi les 500 spectateurs présents pour assister au premier one-woman-show de l’humoriste originaire de Saint-Bernardin. Katherine Levac n’a d’ailleurs pas perdu de temps avant d’introduire son patelin au public. Visiblement, celui-ci était familier pour plusieurs spectateurs. « Moi je viens d’un petit village pas trop loin d’ici qui s’appelle Saint-Bernardin. Bon… huit personnes qui applaudissent, tout le monde est ici ! » a-t-elle lancé.
Velours, écrit en collaboration avec David Beaucage et Thomas Levac, et mis en scène par Sonia Cordeau, est un stand-up classique dans lequel Katherine Levac se retrouve seule sur scène. Elle charme son public avec nulle autre arme que son humour pincesans-rire, sa spontanéité et son authenticité.
Pour l’écriture de ce premier spectacle solo, l’artiste de 28 ans a puisé son inspiration dans sa propre vie. Elle y partage avec son public ses réflexions sur sa vie de jeune adulte et pose un regard sur la société dans laquelle elle évolue.
Velours est teinté de références à la campagne dans laquelle Katherine Levac a grandi. Mais, pour la première fois, la jeune Cette soirée était importante pour l’humoriste originaire de la région, qui avait à coeur de faire une première en Ontario. Avant la fermeture du rideau, le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a surpris l’artiste comique en lui remettant un chandail de la ligue d’impro du MIFO, ligue dont elle fait partie. Katherine Levac sera de retour sur la scène du Centre Shenkman les 6 et 7 septembre prochains, pour deux supplémentaires qui ont été annoncées la semaine dernière. humoriste a également abordé sa vie actuelle et future. Le fait qu’elle soit maintenant Québécoise, qu’elle ait officiellement fait son changement d’adresse et qu’elle vive à Montréal désormais. Elle se permet donc, dans ce spectacle, de se moquer amicalement autant des Ontariens que des Québécois.
La Franco-ontarienne a également réservé un gag à la conservation de la langue française en Ontario, où elle dit que celleci ne tient qu’à un fil, qu’à une génération. Elle a imaginé un scénario dans lequel elle se marie avec un anglophone, déménage à Ottawa, donne des noms anglophones à ses enfants, les envoie dans une école anglophone…
« Et moi quand je vais faire garder mes BUFFET À VOLONTÉ enfants, Matt et Amber Patterson, par mes grands-parents Gilles et Claudette Levac, et qu’ils ne pourront pas se parler, c’est là que je vais me dire ‘tu vois ça tenait à un fil, pis je l’ai coupé’ » a-t-elle lancé, provoquant les applaudissements de toute part.
Étant un spectacle principalement destiné à un public québécois, Katherine Levac avait adapté Velours pour les quatre représentations données en Ontario, du 13 au 16 février. « C’est différent, elle l’a adapté, parce que c’est un ‘show’ vraiment qui est écrit pour le Québec. Mais là, je l’ai vu mardi (le 13 février) et elle a changé des choses pour l’Ontario » a exprimé le père de l’humoriste, Alain Levac, qui a également assisté à la première médiatique de Velours à Montréal.
Cette soirée était importante pour l’humoriste originaire de la région, qui avait à coeur de faire une première en Ontario. Elle n’a pas manqué de saluer les spectateurs avec émotion à la fin de celle-ci. « Merci sincèrement, je veux vous dire un énorme merci parce que c’était une soirée importante pour moi. J’avais hâte de vous rencontrer. »
Avant la fermeture du rideau, le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO) a surpris l’artiste comique en lui remettant un chandail de la ligue d’impro du MIFO, ligue dont elle fait partie. Katherine Levac sera de retour sur la scène du Centre Shenkman les 6 et 7 septembre prochain pour deux supplémentaires, qui ont été annoncées la semaine dernière.