UN ANCIEN AVOCAT DE ROCKLAND DEVIENT RESTAURATEUR À PUNTA CANA
Un article publié dans une publication de la République dominicaine a choqué plusieurs résidents de la région.
L’article publié dans Best of Punta Cana soulignait l’ouverture d’un nouveau restaurant nommé The Loft. Selon l’article, le restaurant appartient à Katerina et son mari, Stéphane Langlois.
Or, M. Langlois demeure au centre d’une enquête de la Police provinciale de l’Ontario (PPO) et du Barreau de l’Ontario. Celle-ci a débuté en 2016. Des employés du cabinet d’avocats Charron et Langlois, à Rockland, avaient informé le Barreau du Haut-Canada qu’ils croyaient que l’un des associés, Stéphane J. Langlois, avait détourné ou dépensé de façon inappropriée environ 3,5 à 4 M$ des fonds en fidéicommis. Or, M. Langlois demeure au centre d’une enquête de la Police provinciale de l’Ontario (PPO) et du Barreau de l’Ontario. Celleci a débuté en 2016.
Un avis de motion du Tribunal du Barreau soulignait que « selon la liste de fiducie des clients de l’avocat, il devrait y avoir environ 4 M$ dans ses comptes de fiducie. Cependant, selon ses relevés bancaires, ses comptes de fiducie ne contiennent qu’environ 220 000 $. »
Toujours selon l’avis de motion, M. Langlois a lui-même avoué à l’enquêteur du Barreau qu’il a dépensé à peu près 1 M$ des fonds en fidéicommis pour son usage personnel et pour les frais généraux de son cabinet juridique.
Une vague de mécontentement a inondé les réseaux sociaux à la suite de la publication de l’article, qui a été copié sur bon nombre de pages, et qui nous apprend, entre autres, que M. Langlois habite désormais à Punta Cana. Selon les autorités, il n’y a aucune entente bilatérale d’extradition entre la République dominicaine.
Plusieurs citoyens de la région ont tenu à exprimer leur frustration sur les médias sociaux. « Stéphane Langlois doit être tenu responsable de ses actes », peut-on lire sur la page d’une utilisatrice. « Un homme qui a floué ses clients en Ontario repart en business avec l›argent volé à Punta Cana », peut-on lire sur une autre page.
Vision n’a pas été en mesure de contacter M. Langlois afin d’obtenir ses commentaires.