Vision (Canada)

LES ORGANISATI­ONS FRANCOPHON­ES DEMANDENT PLUS DE FINANCEMEN­T

- ANTOINE MESSIER antoine.messier@eap.on.ca LA PRESSE CANADIENNE

Le président de l’Assemblée de la Francophon­ie de l’Ontario (AFO) Fabien Hébert demande plus de financemen­t pour les organismes francophon­es en situation minoritair­e.

« On a vraiment manqué le bateau avec le budget 2024 », a dit M. Hébert lors d’une entrevue.

Selon une étude du Centre de Leadership et d’Évaluation (CLÉ), les organismes financés par Patrimoine Canada reçoivent en moyenne 72 000 $ par année. D’après l’étude, il est estimé qu’un organisme francoonta­rien a besoin de 128 000 $ au minimum pour avoir une direction générale et pouvoir payer ses frais de bureau de base.

M. Hébert explique que plusieurs organismes franco-ontariens ne reçoivent pas assez de financemen­t pour payer le salaire d’un directeur général à temps plein et payer la location d’un espace à bureau.

La présidente de l’Associatio­n canadienne-française de l’Ontario de PrescottRu­ssell, Patricia Lamarche, a ajouté que l’organisati­on attends présenteme­nt de connaitre le total de son financemen­t

Le président de l’AFO Fabien Hébert demande plus de financemen­t pour les organismes francophon­es en situation minoritair­es. (Photo fournie)

pour 2024 pour l’embauche d’un directeur général. L’ACFO Prescott-Russell est présenteme­nt en restructur­ation.

« C’est important d’avoir un financemen­t qui équivaut à l’expertise pour nos besoins et qui va attirer une personne qui va avoir une vision stratégiqu­e pour l’accompliss­ement de nos objectifs », a déclaré Mme Lamarche,

Mme Lamarche a indiqué que le financemen­t annuel de Patrimoine Canada n’est pas suffisant pour engager un DG qui a de l’expérience auprès de la communauté franco-ontarienne et qui connait les enjeux.

Selon l’AFO et M. Hébert, plus de 60 millions de dollars ont été annoncés à cet effet dans le dernier budget, et ils attendent de voir comment le gouverneme­nt investira ces fonds au cours des prochaines années.

L’AFO surveille de près plusieurs éléments du budget, notamment les investisse­ments

Santé Canada recommande aux personnes souffrant de maladies immunodépr­imées, comme le sida ou un lymphome, de cesser d’utiliser certains lots de supplément­s en poudre «Miracle Reds».

Le gouverneme­nt fédéral a lancé un rappel pour trois lots du produit de MacroLife Naturals, parce que leurs étiquettes ne contiennen­t pas d’informatio­ns sur les risques liés à la prise de cette poudre.

Santé Canada affirme que les patients qui suivent un traitement à long terme aux corticosté­roïdes ne devraient pas non plus en consommer, ainsi que les personnes qui proposés dans la Loi sur les langues officielle­s, les investisse­ments dans RadioCanad­a, le soutien au service bilingue de Jeunesse, J’écoute et d’autres mesures qui pourraient avoir une incidence sur le secteur du développem­ent de la petite enfance. prennent des produits de santé qui affectent la coagulatio­n sanguine.

Le ministère ajoute aussi que les femmes enceintes ou qui allaitent ne devraient pas prendre les supplément­s «Miracle Reds» si elles n’ont pas consulté un profession­nel de la santé.

MacroLife Naturals commercial­ise «Miracle Reds» comme source de 19 fruits et baies contenant des probiotiqu­es, des antioxydan­ts et des enzymes. La poudre est vendue par plusieurs détaillant­s, dont Costco et Amazon.

Les trois lots de «Miracle Reds» pour lesquels les informatio­ns de risque ne figurent pas sur les étiquettes de leurs emballages sont: M23307002-30I, M23053001-30I et M22228001-30I.

 ?? ??

Newspapers in English

Newspapers from Canada