Ils font le buzz
Vince Gilligan, Palmer Luckey, Peter Robinson, Stephan Krebs, Jip de Beer, Katia Vega, Denis Thuriot.
Trois mois à peine après avoir quitté Facebook, Palmer Luckey fait à nouveau parler de lui. Le fondateur d’Oculus, le fabricant de casque de réalité virtuelle racheté par le réseau social en 2014 pour deux milliards de dollars, s’intéresse désormais à un tout autre domaine : les dispositifs chargés de la surveillance des frontières ou des bases militaires en s’appuyant, notamment, sur des technologies développées pour les voitures autonomes. Le système de ce jeune trublion de 24 ans repose sur des lasers scannant l’environnement à 360°, sur des capteurs infrarouges et sur des caméras. Il saurait distinguer les animaux des humains dans un rayon de 500 mètres, mais aussi repérer les survols de drones. Déployé au sommet des poteaux téléphoniques et électriques, ce procédé serait plus rentable et plus efficace que les structures de protection physique déjà existantes, selon son promoteur. De quoi dresser une barrière virtuelle qui pourrait remplacer le projet de mur avec le Mexique cher à Donald Trump. L’entrepreneur aurait déjà présenté son idée au gouvernement. Peter Thiel, le richissime cofondateur de PayPal et conseiller technologique du président des États-Unis, ferait partie de ses soutiens financiers. Palmer Luckey est l’une des rares figures de la Silicon Valley à afficher des opinions pro-Trump. Il s’est fait épingler l’an passé pour avoir aidé une association menant des campagnes très sexistes contre Hillary Clinton lors de la présidentielle américaine.