Récupération de données, à quel logiciel se vouer ?
Ces solutions de dernier recours se targuent de pouvoir restaurer n’importe quel fichier perdu ou effacé par mégarde. Nous avons voulu vérifier si elles tenaient toutes leurs promesses. Avec quelques bonnes (et mauvaises) surprises à la clé.…
Sur le papier, tous se targuent de pouvoir restaurer n’importe quel fichier perdu ou effacé par erreur. Mais qu’en est-il dans la pratique ? Verdict.
Evidemment, cela arrive toujours sans prévenir. Une fausse manipulation, un logiciel qui plante, une coupure de courant… Et vous voilà à rechercher désespérément sur votre ordinateur le document sur lequel vous étiez en train de travailler. Ou pire, à pleurer vos photos et vidéos personnelles, disparues dans le crash. Une étude publiée en mars dernier par l’éditeur de logiciels de sauvegarde Acronis révèle que ce scénario catastrophe a déjà été vécu par près d’un Français sur deux. Dans ce cas, à moins de disposer d’une copie sur un disque dur externe ou sur le cloud, votre dernier espoir de remettre la main dessus réside dans l’utilisation d’un logiciel de récupération de données. Et sans perdre de temps. Car, à partir de ce moment, ces fichiers n’étant plus indexés par le système d’exploitation de votre machine, celui-ci s’octroie le droit de disposer à sa guise de l’espace qu’ils occupaient sur leur support de stockage. Et donc, de les détruire définitivement en les remplaçant par d’autres. Y compris lors de l’installation de l’un de ces précieux programmes censés voler à votre secours. Il s’agit donc de ne pas se tromper d’outil. Car, comme vous le découvrirez dans les pages suivantes, certains de ces logiciels ignorent ce cas de figure ! Impossible de les installer sur une clé USB afin d’éviter d’écrire sur le disque dur à récupérer. Le comble, c’est qu’ils ne font pas partie des moins chers de notre comparatif. C’est le cas d’Ontrack, qui fait quand même payer ses services 89 euros... par an ! Par ailleurs, les différents tests que nous avons menés ont révélé qu’il n’existe malheureusement aucune solution miracle en mesure de garantir la restauration intégrale des données récemment effacées. Ce sont systématiquement les photos et les vidéos qui posent le plus de problèmes. Dommage, puisque, toujours selon l’étude d’Acronis, ces fichiers personnels font partie de ceux auxquels les Français tiennent le plus, leur perte constituant même un véritable sujet d’angoisse. Autant dire qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Non seulement en réalisant des sauvegardes régulières, mais également en disposant d’un logiciel de récupération avant que la catastrophe ne se produise. C’est le meilleur moyen de l’éviter. Et de s’assurer une tranquillité d’esprit.