Boursorama : courage, fuyons
En réponse au courrier de Claudius E. (n° 873, p. 10)
E n charge des relations presse de Boursorama, je me permets d’apporter quelques précisions. Le problème est que, pour les États-Unis, la résidence fiscale US est notamment inhérente à la nationalité américaine. En d’autres termes, si vous êtes de nationalité américaine, vous êtes de facto résident fiscal américain, et ce même si vous habitez depuis des années dans un autre pays et que vous y payez vos impôts. D’où souvent l’amalgame qui est fait entre nationalité et résidence fiscale. Stephanie L. T. J e compatis avec Claudius E. Et je sais que la cause du refus de Boursorama de lui ouvrir un compte n’est autre que le fisc américain ! Très procédurier, ce dernier exige que tout citoyen des États-Unis vivant à l’étranger soit en règle, c’est-à-dire qu’il paie des impôts outre-Atlantique. Je vis actuellement en Suisse, et des banques helvètes ont, pour cette raison, clôturé les comptes de citoyens américains vivant dans le pays depuis des décennies. On parle également de ces Français qui, nés aux USA, n’y ont jamais mis les pieds, mais qui acquièrent de fait la double nationalité et à qui le fisc américain réclame des arriérés d’impôts, suite à un accord signé entre la France et les États-Unis. Même si la réaction de Boursorama est condamnable, celleci est compréhensible, car cette entreprise ne veut pas d’éventuelles complications avec les services fiscaux outre-Atlantique. R.W.