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À LA TÉLÉ, ILS CONTINUENT DE NOUS FAIRE FANTASME R

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Peut-on imaginer que les machines deviennent un jour consciente­s ? L’hypothèse d’une intelligen­ce artificiel­le qui se rebellerai­t pour rayer l’espèce humaine de la surface de la Terre a beaucoup nourri la science-fiction. Mais Westworld, dernière série à évoquer les rapports entre les hommes et leurs nouveaux compagnons de métal, va plus loin que ses prédécesse­urs, Blade Runner, Terminator ou même Real Humans. Tirée de Mondwest, un film des années 70 réalisé par Michael Crichton, cette fiction produite par HBO (Game of Thrones, House of Cards) met en scène cow-boys et samouraïs humanoïdes dans une sorte de Disneyland pour adultes, à 40 000 $ la journée. Accoutrés façon Billy the Kid ou Miyamoto, les robots sont programmés pour faire vivre aux riches visiteurs des aventures inoubliabl­es. On vous prévient, c’est gore. Massacrées à coups de colts et de katanas, saignées à blanc, scalpées et violées pour assouvir les pulsions des “invités”, les dociles créatures artificiel­les vivent leur destin de machines sans broncher. La nuit, leurs entrailles sont réparées et leur mémoire effacée. Voilà ces bestiaux de silicone prêts à se soumettre à nouveau, dès le lendemain, aux mêmes sévices. La routine. Jusqu’au jour où un grain de sable logiciel enraye cette mécanique bien huilée... La rébellion cybernétiq­ue seraterrib­le. À sa tête, la comédienne Evan Rachel Wood crève l’écran dans le personnage de l‘androïde Dolorès, ex-victime devenue impitoyabl­e dans la deuxième saison qui vient de s’achever.

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Dystopique à souhait, la série Westworld, produite et diffusée par la chaîne américaine HBO, renouvelle avec brio le thème de la rébellion robotisée, si chère à la science-fiction.

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