Sans antivol intégré, pas question qu’il dorme dehors
Fervent adepte de la petite reine, j’avais cependant fait mon deuil de ce moyen de locomotion pour me rendre à la rédaction. En cause, un trajet relativement long (quarante minutes) et, surtout, une côte très raide qui, avec un vélo classique, ne manquait pas de me laisser en nage. Mais l’adoption de cet Overvolt Trekking a radicalement changé la donne. Puisque je suis venu à bout de ces 2 km de dénivelé sans plus me fatiguer que si je pédalais sur du plat ! Gagnant, au passage, quinze minutes sur mon temps de parcours et ce, sans la moindre goutte de sueur à l’arrivée. La réactivité du système m’a agréablement surpris. Dès le premier coup de pédale, l’assistance se met en marche automatiquement et suit mon rythme sans à-coups. Doté de pneus très larges et d’une suspension avant efficace, l’engin se montre à l’aise sur la route goudronnée comme sur un chemin forestier plus accidenté. Au risque de perdre ce qui fait le sel de la bicyclette, puisque l’on ne fournit quasiment plus d’effort. Ne comptez donc pas sur lui pour perdre un peu de poids. Au final, les sensations de “conduite” s’apparentent davantage à celles d’un Solex, le bruit et l’odeur en moins. Parfait pour se déplacer en ville, moins pour une escapade dominicale au vert. Quant à son prix, plutôt élevé, il génère une certaine anxiété face au vol. On hésite à le laisser passer la nuit dehors. Mais pas évident de faire autrement lorsque l’on ne dispose ni de local à vélo ni de garage.