Je cherche encore à comprendre son fonctionnement
Dire que je m’en balance serait céder à la facilité d’un jeu de mots. Et pourtant, je le confesse devant Alexa, ô déesse des objets connectés, cette Aria 2 m’a semblé aussi fondamentale à la lutte contre le surpoids que l’apport de Cyril Hanouna à la création artistique. D’abord, elle manque singulièrement d’allure, et son plastique de finesse. Le petit écran rond sur lequel s’affichent les mesures (poids, indice de masse corporelle…) ressemble à celui d’une miniconsole Tamagotchi des années 90. Ensuite, on est loin de la promesse high-tech – Internet of things, quantified self et tout le tralala. On la configure en acceptant un tas de trucs (qu’on ne lit pas) sur le transfert de nos données personnelles aux États-Unis. On se dit que ça doit être important. Une fois cette opération effectuée, sa mise en service se révèle capricieuse, avec des messages d’erreur successifs. Je cherche encore à comprendre son fonctionnement peu intuitif, puisque je ne sais toujours pas s’il faut rester sur le plateau ou poser ses pieds au sol pour déclencher l’apparition d’un chiffre. Enfin, l’appli pour mobile qui l’accompagne propose une expérience proche de celle de la visite d’une usine à gaz. Sport, nutrition, santé… à quel usage est-elle dédiée ? Mystère et boule de gomme. Morale de l’histoire : avec l’argent économisé, payez-vous un coach sportif spécialisé en nutrition. En moins de trois mois, vous apprécierez les résultats sur votre bon vieux pèse-personne. Qui fera très bien l’affaire.