Ce qui se trame dans les labos
Des chercheurs de l’université de Gand (Belgique) ont trouvé un moyen de stocker des informations sous la forme de molécules synthétiques.
Données en poudre.
LE PROCÉDÉ
Chaque élément d’une information (lettre, chiffre, caractère typographique…) est associé à différents types d’acrylates, des composés carbonés. Ceux-ci se distinguent les uns des autres par leur masse. Ils sont synthétisés successivement, de façon à élaborer des macromolécules que l’on peut conserver sous forme de poudre. Les données sont lues grâce à un spectroscope – appareil analysant les substances chimiques – et un logiciel.
L’USAGE
Ce processus offre la possibilité d’emmagasiner des informations sur des supports bien plus compacts et moins gourmands en énergie que ceux employés actuellement. De plus, utilisant des molécules synthétiques, il serait plus résistant que le stockage sur de l’ADN, dont il s’inspire. Contrairement à ce dernier, il ne craint pas les rayons ultraviolets du soleil et n’est pas soluble dans l’eau.
LES PERSPECTIVES
Avec leurs travaux, les scientifiques ont démontré la faisabilité de cette nouvelle technique d’enregistrement des données en établissant son mode de lecture et d’écriture. Ils ont réussi, par ce biais, à archiver une phrase et un QR Code. L’objectif est maintenant d’explorer sa capacité à stocker de grandes quantités d’informations.