Une image parlante
L’hypermarché aux mille et un robots.
Les géants de la distribution ne pouvaient rester insensibles à cette arme d’innovation massive censée nous soulager de la corvée hebdomadaire. Les courses du samedi. En juin dernier, à Fleury-Mérogis, l’enseigne Monoprix posait la première pierre de son futur entrepôt robotisé. On y trouvera toutes les denrées alimentaires, du frais comme du surgelé. Pour la réalisation technique, c’est la société anglaise Ocado, as de la logistique et de la mécanisation, qui a été retenue. En effet, à Andover, les performances de son « épicerie » donnent le tournis. Sur près de 25 000 m2, soit l’équivalent de trois stades de foot, un millier de robots circulent sur une structure métallique abritant 250 000 casiers, dans lesquels ils saisissent des produits. En une journée, ces « paniers » connectés et autonomes, orchestrés par un logiciel inspiré du contrôle aérien, parcourent une soixantaine de kilomètres à raison de 4 m/s. Il leur faut cinq minutes pour remplir un panier de 50 articles. De quoi assurer un rendement de 65 000 commandes par semaine. Alors, resterons-nous longtemps indifférents à cette réjouissante promesse, celle de nous redonner du temps ? À méditer derrière son Caddie.
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