Science et conscience
Je réagis à votre papier intitulé « Quel homo numericus êtes-vous ? » (n° 896, p. 42).Il me semble qu’il entretient la confusion entre le boulimique numérique, victime de l’industrie culturelle (concept forgé par Théodore Adorno en 1947) et l’homme conscient et cultivé numériquement. On peut comprendre ce qu’est un algorithme de hachage et ne pas posséder de compte Facebook, ou savoir à quoi sert un serveur DNS racine mais préférer ouvrir un livre plutôt que s’abonner à Netflix et s’abreuver de séries américaines. Le grand public confond souvent les éternels ados qui ne décollent pas de leur écran et la personne avertie qui connaît et considère les conséquences éthiques, politiques, environnementales, culturelles... de son usage des outils numériques. 01net Magazine devrait permettre de ne pas faire ce genre de mélange. Gilles Loiseau