Une connexion ultrarapide à 10 Gbit/s, vraiment ?
Pas pour tous. Si le débit monte en théorie jusqu’à 10 Gbit/s, il s’établit en pratique à 8 Gbit/s (comme indiqué dans les conditions générales de vente). Une déperdition dont le protocole Ethernet serait responsable. Pour en profiter, l’abonné doit bénéficier d’un réseau fibre où Free a posé ses propres installations, ce qui est le cas d’environ 10 millions de foyers. Mais ce n’est pas tout. La prise située à l’arrière de la Freebox adopte la norme SFP+ majoritairement utilisée sur des serveurs au lieu d’Ethernet, plus traditionnel dans le monde grand public. Aujourd’hui, aucun PC n’en dispose. Il faut donc s’équiper soit d’une carte PCI Express SFP+, soit d’un adaptateur (150 € chacun) ou, si l’on veut brancher plusieurs machines, d’un switch Ethernet spécifique (400 €). De plus, seuls les disques durs SSD les plus récents, spécifiés NVMe, absorbent des données à une telle vitesse. La Delta est donc un peu trop en avance sur son temps.