UN CAPTEUR IMPRIMÉ EN 3D POUR DIABÉTIQUES
Des scientifiques de l’université d’État de Washington, aux États-Unis, ont mis au point un dispositif flexible et peu coûteux pour surveiller la glycémie des malades.
LE PROCÉDÉ
À l’aide d’une imprimante 3D, deux couches d’encre, l’une constituée à partir d’un enzyme et l’autre composée de carbone, sont déposées sur un papier similaire à celui utilisés pour les tatouages éphémères. Le glucose contenu dans la sueur de la peau entraîne des variations du comportement électrochimique de la première strate, captées par la seconde. Ces modifications sont ensuite analysées par un logiciel, qui repère ainsi les anomalies.
L’USAGE
Aujourd’hui, la plupart des diabétiques vérifient leur glycémie en se piquant le doigt pour prélever une goutte de sang, qu’ils déposent sur un petit appareil de mesure. Des systèmes de contrôle par voie cutanée existent, mais ils sont rarement exploités, car trop chers à produire. Grâce à ce nouveau procédé, il devrait être possible de fabriquer des dispositifs bon marché et faciles à utiliser.
LES PERSPECTIVES
Selon les premiers tests, les capteurs imprimés fonctionnent parfaitement. Ils offriraient même une meilleure sensibilité que ceux employés actuellement dans le monde médical. Ses concepteurs travaillent maintenant à leur intégration dans un miniboîtier portable, qu’ils souhaitent doter de toute l’électronique nécessaire à l’interprétation des résultats.