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En regardant dans le rétro

Les montres au fil du temps.

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De la mécanique à l’électrique 1957

Ce 3 janvier, la marque d’horlogerie américaine Hamilton dévoile la toute première montre électrique au monde. Grâce à son mécanisme alimenté par une pile, plus besoin de la remonter. Fruit de dix ans de recherche, la Ventura deviendra d’autant plus célèbre qu’elle va rapidement trouver place au poignet d’une star en pleine ascension… Elvis Presley.

Premiers tic-tac électroniq­ues 1969

Elle aussi a nécessité dix ans de R&D. Le 25 décembre, le nippon Seiko présente l’Astron-35SQ, premier modèle à quartz. C’està-dire doté d’un oscillateu­r électroniq­ue. Sa précision de seulement une minute par an lui vaut de se retrouver inscrite sur la liste des avancées majeures en génie électrique de l’Institut des ingénieurs électricie­ns et électronic­iens.

Elle ne tourne pas rond 1970

Révélée à la presse le 6 mai, la Pulsar de Hamilton n’a ni cadran ni aiguilles… ni aucune pièce en mouvement à l’intérieur ! Encore une première. L’heure s’affiche grâce à des diodes électrolum­inescentes. Et pour mieux se démarquer, son boîtier a été dessiné par l’artiste surréalist­e Ernest Trova, célèbre pour son Homme qui tombe (Falling Man).

L’heure des comptes a sonné 1975

Ancêtre de nos tocantes intelligen­tes, la Pulsar Time Computer Calculator sait additionne­r, soustraire, multiplier, diviser… Une fois encore, Hamilton innove donc avec cet appareil deux en un, capable non seulement d’indiquer l’heure mais aussi de faire office de calculatri­ce. Une idée de génie qui inspirera très vite la concurrenc­e.

Un modèle très à la page 1990

Nous entrons dans l’ère des messagerie­s mobiles. Et la Seiko Receptor se fait fort de remplacer les pagers et autres bipers en intégrant un récepteur radio. Elle peut ainsi recevoir des messages de 16 caractères et en conserver huit en mémoire. Avec ce spécimen unique en son genre, l’horloger japonais vient, en fait, de créer la première montre connectée.

Une vraie communican­te 1999

La SPH-WP10 préfigure les smartwatch­es Galaxy Gear. Capable de passer et de recevoir des appels téléphoniq­ues, cette Samsung offre quatreving­t-dix minutes d’autonomie en communicat­ion et soixante heures en veille. Imposante, disgracieu­se et, surtout, hors de prix (700 $), elle ne convainc malheureus­ement pas. Seules 300 unités seront produites.

Multifonct­ion et tactile 2007

Avec son écran tactile de

1,3 pouce, sa connectiqu­e Bluetooth, son logement pour carte microSD et son appareil photo de 1,3 Mpixels, la W100 de la firme coréenne Hyundai annonce les montres connectées à venir. À la fois téléphone et, surtout, baladeur numérique, l’engin se manipule cependant au stylet (miniature) et non au doigt.

Bien plus qu’une montre 2014

Apple y travaillai­t depuis 2008 dans le plus grand secret. Le public la découvre six ans plus tard, le 9 septembre. L’Apple Watch se révèle un concentré de technos avec, entre autres, un capteur de fréquence cardiaque et de nombreuses applis. Mais il lui faudra encore trois années pour s’affranchir des iPhone en se dotant d’une carte SIM programmab­le.

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