L’avis de Fabrice Brochain, chef de service à 01net Magazine

Il y a quelques mois, j’ai tenté de faire entrer chez moi un Amazon Echo Dot. Celui qui ressemble à une boîte de thon. Après deux semaines passées dans le salon, il a fini… au fond d’un tiroir. Non pas qu’Alexa, l’assistant vocal conçu par le géant de l’e-commerce, soit incompétent. Mais simplement parce que personne à la maison n’en avait l’utilité. Son action se limitait à piloter à la voix, par l’entremise d’une prise connectée, l’allumage et l’extinction d’un lampadaire. Nouvelle tentative avec cet Echo Show et son petit écran LCD. Destination la chambre où, avec son format compact, il ambitionne de prendre la place du réveil. Sauf que garder une caméra et un micro dans cette pièce paraît indécent. Qu’à cela ne tienne, la première se masque manuellement via un volet mécanique. Bien vu. Quant au second, un appui sur un bouton autorise à le désactiver. Las, il émet alors une vive lumière rouge qui s’ajoute à la luminosité, faible mais toujours présente, de l’écran. Pas terrible lorsque l’on apprécie l’obscurité totale pour dormir. Donc direction la cuisine, où l’appareil se rendra peut-être plus utile puisqu’il propose un accès au site culinaire Marmiton. Bonne idée. Et si on mettait un peu de musique? Mauvaise pioche. Trop de basses dominantes et peu maîtrisées. Un podcast, alors? Insupportable à écouter tant les voix humaines sont mal restituées. Finalement, Alexa ne présente toujours aucun intérêt à franchir le seuil de mon appartement... et encore moins à trôner sur ma table de chevet.

La luminosité de l’écran s’avère gênante la nuit