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Une technologi­e

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L’holographi­e.

Ce procédé (du grec « holos », entier, et

« graphein », écrire) produisant de fascinants clichés photograph­iques en trois dimensions, n’est pas nouveau. Sa théorisati­on par l’ingénieur hongrois Dennis Gabor date de 1948 ! Elle lui a d’ailleurs valu le prix Nobel de physique en 1971. Quant au premier hologramme, il est né en 1962 entre les mains d’Emmett Leith et de Juris Upatnieks. Le dispositif utilisé à

l’époque par les deux physiciens américains demeure aujourd’hui encore d’actualité.

01 La source lumineuse

La création d’un hologramme nécessite une source lumineuse cohérente – dont les photons se déplacent de manière ordonnée – et restreinte à une gamme étroite de longueurs d’onde et, donc, monochroma­tique. C’est pourquoi on recourt à un laser.

02 Le miroir semi-réfléchiss­ant

Ce dispositif scinde le laser en deux faisceaux. L’un est dirigé vers l’objet à holographi­er, l’autre vers une plaque sensible aux radiations lumineuses.

03 Les lentilles

Au nombre de deux, elles font diverger chacune un faisceau.

04 L’objet à holographi­er

Il réfléchit une partie des ondes de la lumière projetée sur lui en direction de la plaque photosensi­ble.

05 La plaque photosensi­ble

C’est à son niveau que les ondes des deux faisceaux laser se rejoignent et interfèren­t. Ce qui provoque l’impression en volume de l’objet sur sa surface. Lorsque celle-ci est de nouveau éclairée par un laser, elle filtre la lumière et génère alors le fantôme de l’objet.

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