Ce qui se trame dans les labos
Un robot riquiqui.
LE PROCÉDÉ
L’automate est façonné dans une résine photosensible à l’aide d’un laser. Ne mesurant que 2 mm de longueur pour 1,8 mm de largeur, il est doté de fines pattes qui se courbent dans une direction donnée quand elles sont soumises à d’infimes vibrations. Des ultrasons ou des ondes acoustiques engendrés par un petit hautparleur suffisent à le faire avancer. En lui ajoutant un actionneur piézo-électrique générant de l’électricité sous l’effet de déformations mécaniques, il peut alimenter un capteur embarqué.
L’USAGE
En dépit de sa toute petite taille, ce robot est apte à évoluer relativement rapidement. Il serait ainsi à même de parcourir une distance équivalant à quatre fois sa propre longueur – soit 8 mm – en une seconde. Utilisé en essaim, il pourrait servir à étudier des environnements très exigus, ou à déplacer des matériaux microscopiques. À terme, il devrait être possible de l’employer pour réaliser des interventions médicales à l’intérieur du corps humain.
LES PERSPECTIVES
Les scientifiques ont réussi à mouvoir avec succès de multiples exemplaires de leur invention. Ils tentent désormais de combiner deux modèles dont les pattes répondent à différentes fréquences de vibrations, afin de créer un engin capable d’effectuer des mouvements plus complexes et facilement manoeuvrable. Leur objectif est de fabriquer aussi des robots ayant la capacité de sauter et de nager.