La smart city
Une jeune start- up londonienne utilise la vision par ordinateur pour augmenter le taux de recyclage de tout ce qui part à la benne.
Construction express et écolo.
La vision par ordinateur, une branche de l’intelligence artificielle, n’en finit plus de se trouver de nouveaux débouchés. Sécurité, santé, logistique… La société Greyparrot, elle, entend la mettre au service de l’environnement en l’intégrant à un logiciel de tri des déchets. Mikela Druckman, cofondatrice et présidente de cette start- up britannique, rappelle qu’aujourd’hui seuls 14 % des plastiques usagés sont recyclés ! En cause, selon elle, l’inefficacité des actuels processus, l’augmentation des coûts de la maind’oeuvre et les exigences de qualité strictes imposées aux matériaux recyclés. Installé au- dessus de bandes transporteuses d’ordures, le système de Greyparrot est en mesure de classer les détritus en analysant notamment la composition des emballages. Par exemple, il différencie les bouteilles en PET ( polyéthylène téréphtalate) de celles en PEHD ( polyéthylène haute densité), augmentant ainsi leur taux de recyclage. «L’un des problèmes que nousrésolvons est lemanquededonnées. Nousconstatons une demandecroissante delapart des consommateurs, des industriels, des gouvernements etdes gestionnaires dedéchets pour obtenir demeilleures informationsen vue delatransition versune économie pluscirculaire», souligne Mikela Druckman. Greyparrot s’est déjà associé à l’Académie chinoise de l’ingénierie et travaille avec des fabricants de collecteurs intelligents ou de robots de tri pour intégrer son logiciel à leur matériel.