L’ART DU COMPROMIS
Pour proposer un smartphone au prix de 349 euros, son fabricant a rogné sur certaines caractéristiques. Mais a-t-il opéré les bons choix ?
our rendre ses gammes plus lisibles, au risque d’y perdre sa spécificité, le constructeur chinois OnePlus a scindé sa production en deux branches. D’un côté, les fleurons de la marque intégrant les dernières technologies d’écran, de photographie et les processeurs les plus performants. De l’autre, les Nord, terminaux à prix contenus mais qui conservent l’essentiel du savoir-faire historique, notamment l’excellente interface logicielle du système Oxygen.
PLe OnePlus Nord N10 participe de cette seconde logique. Il la pousse même un peu plus loin que le OnePlus Nord (tout court), sorti il y a quelques mois et vendu une cinquantaine
QUELQUES CONCESSIONS.
d’euros plus cher. Première concession, l’écran de technologie Oled est ici remplacé par une dalle LCD IPS. Cela implique des contrastes et des angles de vision moins importants. Mais attention, tout LCD n’est pas à mettre au rebut. Jusqu’à l’iPhone 11, Apple utilisait cette technologie avec brio. Celui du N10 est bien calibré, et seul un oeil exercé remarquera la différence. Autre concession, le processeur n’est qu’un Qualcomm SnapDragon 690. Suffisant pour les tâches courantes, il montrera ses limites avec le jeu vidéo. Sur ce point, le OnePlus Nord (premier du nom) s’en sortait mieux avec sa puce 765G. D’autres petits compromis ont été consentis. Cela relève du détail, mais le cadre de l’écran est plus épais qu’à
L’appareil photo L’autonomie