LE TACTILE À L’ÉCONOMIE
Le dernier-né des ultraportables tactiles de Microsoft prétend séduire le plus grand nombre grâce à un prix abordable. Mais a-t-il ce qu’il faut pour convaincre ?
ur le papier, le Surface Laptop Go a tout pour plaire. Un luxueux boîtier de 1,1kg, un écran tactile de 12,4 pouces, du Wifi 6 et une autonomie annoncée de 14 heures. Le tout pour un prix canon de 629 euros pour la version de base. Du jamais vu pour un produit Surface, la célèbre famille d’ordinateurs de Microsoft. Avec le Laptop Go, le géant américain prétend répondre aux besoins du plus grand nombre avec une machine simple mais classieuse, taillée pour les tâches bureautiques et multimédias courantes. La promesse ne nous semble, hélas, qu’en partie tenue, en raison d’économies très discutables. Côté look, la machine ne mérite que des louanges. Le boîtier en aluminium et matériau composite est un chef-d’oeuvre de design industriel, au niveau des meilleures machines de Dell ou Apple. On aime aussi le format 3:2 de l’écran, plus confortable pour le surf ou les applis bureautiques que les dalles classiques en 16:9. Mais en y regardant d’un peu plus près, on comprend que l’image est loin d’offrir la précision des Surface haut de gamme. La définition, ici, ne dépasse pas 1536x1024 pixels, ce qui est faible pour une machine moderne.
Plus embêtant, la version d’entrée de gamme, à 629 euros, est aussi très mal pourvue en mémoire vive (4 Go) et surtout en espace de stockage. Elle est affublée d’un ridicule petit module eMMC de 64 Go, qui sera rempli en quelques semaines d’utilisation. Il faut dépenser un minimum de 799 euros pour obtenir 8 Go de mémoire et un SSD de 128 Go. Même à 1000 euros, la version la plus luxueuse testée ici n’intègre que 256 Go de stockage SSD, ce qui n’a rien de fabuleux. Pas si économique, le Surface Laptop Go!
SUN ESPACE DE STOCKAGE RÉDUIT.
Pour le processeur, heureusement, son fabricant est un peu plus cohérent. Les trois versions proposées intègrent un Core i5 à 4 coeurs de dernière génération. Il offre un niveau de performances suffisant pour tous les programmes courants sous Windows. On aime aussi le jeu de prises USB (C et A) et le très bon clavier. L’autonomie se révèle, elle aussi, satisfaisante avec neuf heures de travail modéré sur batterie. Mais il nous en faudrait davantage pour craquer. Pour seulement 800 euros, le Yoga Slim 7 de Lenovo nous semble une bien meilleure affaire, si vous pouvez supporter son poids plus important.
QUELQUES BONS POINTS.
Un boîtier compact et léger Une finition luxueuse
La faible définition de l’écran Les performances modestes