BIEN SMARTPHONES PLUS QU’UNE QUESTION DE PIXELS
Sur le marché hyperconcurrentiel des smartphones, les deux derniers Pixel possèdent un argument décisif : un formidable logiciel de traitement photo. Mais sur quels autres critères les départager ?
Pixel 4, 4XL, 4a… et désormais 4a 5G et 5. Pas facile de s’y retrouver dans la gamme actuelle des smartphones de Google. Commençons par le «4». Vendu 769 euros à sa sortie en 2019, il faisait alors payer assez cher la puissance de son processeur, gâchée par une autonomie décevante et quelques fonctionnalités pas encore abouties – notamment le système de reconnaissance faciale Face Unlock. Le «4XL», ensuite, est le même en plus grand. Disponible depuis le 1er octobre sans 5G, le «4a», en revanche, nous avait séduits par son excellent rapport qualité/prix (lire n° 937, p. 60).
Une déclinaison 5G avec un moteur plus puissant
Or c’est la nouvelle déclinaison de ce modèle, le «4a 5G», qui peut perdre les consommateurs. Car, contrairement à ce que peut faire penser son nom, Google ne s’est pas contenté d’ajouter la nouvelle norme de réseau mobile. Il troque aussi le processeur SnapDragon 730G contre un 765G plus puissant. Le même qui anime désormais le premier né de la cinquième génération de Pixel.
Par-delà leurs différences, tous les Pixel de quatrième et cinquième générations ont comme dénominateur commun d’excellentes aptitudes photographiques. Ils rivalisent même sur ce point avec les smartphones les plus onéreux du marché, avec un équipement pourtant moins généreux: deux modules photos seulement, contre souvent trois ou quatre chez les concurrents. Aucun doute, l’intelligence artificielle du géant californien fait ici merveille. On chipotera juste sur les photos de nuit, en notant que, dans la même gamme de prix, un Oppo Reno 4 s’en sort mieux.z