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11 enceintes connectées à partir de 47 €

Interfaces indispensa­bles pour contrôler les objets reliés à l’intelligen­ce artificiel­le de la maison, les dernières enceintes connectées proposent aussi désormais du bon son.

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Au départ, simple dispositif à commande vocale doté d’un retour audio, les enceintes connectées ont petit à petit soigné leur qualité sonore, gagnant en puissance, en définition et en présence. Alors qu’ils étaient embarqués seulement dans les appareils des marques proposant déjà de l’intelligen­ce artificiel­le, les assistants vocaux sont désormais fabriqués par les marques hi-fi les plus respectées. Ces systèmes se sont mêmes arrogé les fonctionna­lités des solutions multiroom qui savent diffuser une musique différente dans chaque pièce ou la même piste audio partout, selon le désir du maître de maison.

L’informatiq­ue et le monde de l’audio se plient en quatre pour combler l’utilisateu­r. Et passé l’amusement de pouvoir donner des ordres à son enceinte connectée, l’acheteur s’inquiète de savoir ce dont elle est vraiment capable. À l’heure du choix, l’équation est complexe. D’autant qu’il faut pour l’instant choisir un unique fabricant pour tout son matériel connecté afin d’obtenir un système cohérent, les différente­s marques ne sachant pas, la plupart du temps, travailler de concert. Et l'on n’achète pas l’une ou l’autre de ces enceintes pour les mêmes raisons.

Des formats et des usages différents

On trouve en fait trois catégories de produits: petits, moyens et grands. Les plus modestes, de type Google Mini ou Amazon Echo Dot, servent à la limite de simple relais pour votre domotique : « OK Google, allume l’en» ; ou « Alexa, joue les Bee Gees sur Sonos. » Tout cela marche très bien, à condition de répéter le sésame correspond­ant à votre assistant à chaque fois, ce qui s’avère un peu fastidieux. De même que l’incapacité de Google Assistant à faire des réponses courtes, ce dont Amazon Alexa est davantage capable.

Pour se faire un peu plus plaisir, il y a les produits de taille moyenne. Pour écouter de la musique, c’est mieux, sans forcément rechercher la stéréo. Mais avec un son plus ample, on écoute les infos ou la radio avec plus de confort. Dans ce segment, l’unité se négocie autour d’une centaine d’euros. Au fil des années, les prix ont baissé, et la qualité sonore est en hausse constante.

Enfin, il reste les plus gros, ceux qui donnent de la voix. Google Max (qui n’est plus vendu par le fabricant, mais que l’on trouve encore en magasin) ou Amazon Echo Studio, par exemple. Là, il y a de quoi sonoriser une grande pièce, surtout si on a les moyens de former une paire stéréo. Finalement, seule l’utilisatio­n de type home cinema échappe encore aux enceintes connectées, si l’on excepte les systèmes déjà existants de type Sonos ou Yamaha. C’est en effet l’autre option, certes plus chère: aller vers des marques de hi-fi dont les produits sont connectés et qui savent généraleme­nt parler, au choix, la langue de Google ou d’Alexa.z

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