Les nouveaux accessoires pour deux-roues
Avec la crise sanitaire, la pratique du vélo est en plein boom, mais aussi les risques d’accident. De nouveaux accessoires connectés, pratiques et malins, vous aident à rouler en sécurité.
« Dans Paris, à vélo, on dépasse les autos », chantait Joe Dassin. Avec un bon vélo à assistance électrique, un cycliste du dimanche peut griller des scooters au feu. Mais gare à la glissade. À la faveur de l'épidémie de Covid, l'emploi du vélo a fortement progressé en ville comme à la campagne. Tout comme la probabilité d’avoir un accident. L’année 2020 aura au final été moins funeste pour les cyclistes que 2019, avec 174 tués contre 187 selon le dernier rapport de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière. Mais le nombre de blessés graves et légers augmente en revanche fortement. C’est vrai à Paris mais aussi dans des départements mal dotés en pistes cyclables.
Nombre de ces accidents pourraient sans doute être évités avec un peu d’entraînement et un meilleur respect du Code de la route. Mais la sécurité peut aussi être améliorée par des accessoires bien choisis, pour le cycliste et sa monture. Les constructeurs font aujourd’hui la part belle aux produits « intelligents » et connectés, faciles à gérer depuis un smartphone. Reste à faire le bon choix au sein d’une offre pléthorique. Pour vous y aider, nous vous proposons une sélection de dix produits, réparties en quatre familles: éclairage, casques, antivols et systèmes de navigation GPS.
Des accessoires connectés pour tous types de vélos
Point commun à ces appareils, ils sont bardés d’électronique et savent dialoguer avec un smartphone. Les navigateurs GPS communiquent aussi avec les montres connectées et les capteurs biométriques. Même les casques sont désormais reliés au monde. Grâce à leurs capteurs d’accélération, ils savent détecter une chute ou un choc frontal et envoient automatiquement une alerte par SMS à un proche, ou même à un organisme de secours.
Avec des capteurs idoines, les feux arrière pour vélos détectent les freinages brusques et augmentent leur luminosité pour prévenir les véhicules qui les suivent. Les antivols connectés sont pratiques pour les distraits qui perdent souvent leurs clés. Le modèle connecté d’Abus, présenté plus loin, se déverrouille sur l’écran d’un smartphone. Comme rien n’est jamais parfait, il faut penser à embarquer son mobile… et à recharger l’antivol de temps en temps.
Ces accessoires fonctionnent avec tous types de vélos, électriques ou pas, mais aussi, pour certains, avec d'autres types de véhicules légers (trottinettes, gyroroues, etc.). Mais aucun n’est obligatoire. La loi française n’impose qu’un système d’éclairage avant et arrière, un jeu de réflecteurs (les catadioptres), une sonnette et un gilet réfléchissant (de nuit). Le casque n’est obligatoire que pour les enfants de moins de 12 ans… bien que fortement conseillé à tous.
Des produits intelligents, capables de dialoguer avec un smartphone
Pas plus d'obligation de souscrire une assurance spécifique pour un vélo électrique dont la puissance ne dépasse pas 250 W. Mais vous restez responsable des dommages que vous causez à un tiers, en général couverts par les assurances multirisques des contrats d’habitation. Pour les dommages dont vous êtes victime, une « garantie accident » permet de toucher des indemnités journalières en cas d’arrêt de travail et, le cas échéant, un capital invalidité ou décès. Des assurances multirisques bicyclettes vous indemnisent en cas de vol, souvent mal pris en charge par les contrats classiques. Attention, certaines assurances ne couvrent pas les vélos les plus coûteux, comme les VAE, ou imposent une décote de vétusté importante.