TGV M LE TRAIN DU FUTUR
Plus écologique, plus économique, plus confortable et entièrement modulable, la nouvelle génération de trains à grande vitesse de la SNCF affiche de belles ambitions. Les premiers TGV M doivent d’ailleurs être livrés par Alstom dès juin 2024, c’est-à-dire à la veille des Jeux Olympiques de Paris.
UN PROJET 100 % FRANÇAIS TRÈS AMBITIEUX
Le TGV M (pour modulaire) a d’abord été nommé 20-20 car il devait répondre à un cahier des charges d’économie sur des critères de - 20 % ou + 20 % dans de nombreux domaines : le renvoi d’énergie vers la caténaire, l’écoconduite, l’aérodynamisme, la consommation d’électricité, l’optimisation des places… Plus de 2 000 personnes (ingénieurs, experts du voyage, designers, etc.) ont participé à ce projet 100 % français.
UN TRAIN COMPLÈTEMENT MODULABLE ET ADAPTABLE SELON LES BESOINS ET LES FRÉQUENCES D’UTILISATION
La nouvelle rame du TGV M s'adaptera à la demande suivant une configuration précise.
Il sera ainsi possible de remplacer des emplacements à bagages par des sièges, ou inversement, et de transformer une voiture de première en deuxième classe en moins d’une journée afin qu’elle puisse accueillir jusqu'à 740 passagers à bord un jour de forte affluence.
UN ACCÈS FACILITÉ PARTOUT ET POUR TOUS
La circulation à l’intérieur du nouveau TGV a été repensée. L’accès aux voitures pour les personnes à mobilité réduite est désormais facilité. Une plateforme tournante et un ascenseur permettront en particulier de passer facilement d’un étage à l’autre. Ce dispositif a été testé en maquette 3D grâce à la réalité virtuelle.
LA RÉDUCTION EN LONGUEUR DES DEUX MOTRICES A PERMIS D’AJOUTER UNE VOITURE SUPPLÉMENTAIRE. Le TGV M peut être composé de cinq ou neuf voitures suivant la demande et les besoins de la ligne à parcourir.
L’ÉNERGIE CINÉTIQUE RECYCLÉE
Un système de freins régénératifs (A) capte l’énergie cinétique produite dans les zones de freinage (B). La chaleur naturelle générée est transformée en électricité qui est ensuite envoyée, principalement, vers la caténaire (C), puis stockée dans des batteries (D). Cette énergie pourra ainsi être réutilisée en cas de panne dans un tunnel, par exemple, pour alimenter le train sur une distance d’au moins 40 kilomètres.
DE LA MAINTENANCE PRÉDICTIVE
Inspiré de l'aéronautique, le TGV M est rempli de capteurs qui testent toutes les cent millisecondes chaque pièce qui le compose. Le PC central est averti en cas de probable dysfonctionnement.
LA VITESSE AVEC BON BILAN CARBONE
La vitesse a toujours été une variable importante s'agissant de mobilité, mais c’est aussi un point de rupture entre la consommation d'énergie et l'usure de l'infrastructure. L’objectif du TGV M étant de parvenir au parfait équilibre, elle n’augmentera pas par rapport à celle d’un TGV classique. Mais le bilan carbone, lui, recule de 37 % !