LES TESTS DE LA QUINZAINE
C’est un vrai PC sous Windows, mais animé par une puce de téléphone. Le but ? Rester léger à un moindre coût.
POURQUOI ON EN PARLE
Pour un ultraportable, son prix est vraiment raisonnable. Et sur le papier, il a tout pour lui. Un boîtier mince et très léger (1,15 kg), une autonomie pouvant aller jusqu’à 24 heures et une batterie complète de modules de communication. Sauf que ce portable-là n’est pas tout à fait comme les autres. Il est en effet animé par une puce de téléphone, la Snapdragon 850 de Qualcomm, et par une version spéciale de Windows, réécrite pour l’architecture ARM des puces mobiles. Un système innovant, mais estil complètement au point?
ON AIME
Les puces ARM comme la Snapdragon 850 sont bien plus petites et surtout moins gourmandes en énergie que les processeurs mobiles d’Intel ou d’AMD. Au point que la plupart d’entre elles se passent de ventilateur. Ces caractéristiques sont idéales pour réduire l’épaisseur des portables et leur bruit. Le Neo Z3 n’accuse ainsi que onze millimètres d’épaisseur et reste silencieux en toutes circonstances. Nous sommes par ailleurs agréablement surpris par le niveau de finition de la machine. Le boîtier métallique est solide, l’écran Full HD net et propre. Le clavier, bien qu’un peu étroit, garantit une frappe confortable. Le PC intègre même un module 4G en plus du Wifi 5. Pour en profiter, il faut juste ajouter une carte nanoSIM.
ON AIME MOINS
Pratique et discret, le Neo Z3 se révèle aussi, hélas, bien moins performant qu’un ordinateur classique au même niveau de prix. Parfaite pour un smartphone, la puce Snapdragon 850 et ses 8 coeurs peine à animer un PC portable, même secondée par 8 Go de mémoire vive et un module de stockage SSD de 256 Go. La lenteur de la machine s’explique aussi par le fait que les applications de Microsoft (écrites pour des puces standards X86) doivent ici être émulées au sein d’un système Windows 10 adapté pour les circuits ARM. Côté autonomie, tablez sur 8h30 d’utilisation modérée, d’après nos tests. C’est bien pour une machine équipée d’une petite batterie de 4200 mAh, mais loin des 24 heures vantées par Thomson.
CE QUE L’ON EN PENSE
Les PC portables équipés de puces ARM Snapdragon ne sont pas encore mûrs pour remplacer ceux avec des puces Intel ou AMD, même en entrée de gamme. Mais le mouvement est lancé, et nous attendons impatiemment les modèles ARM de la prochaine génération, qui s’annoncent bien plus intéressants.z