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UNE PAGE (ANNOTÉE) SE TOURNE

Le spécialist­e des livres électroniq­ues Kobo fait un premier et grand pas dans le monde des blocs-notes numériques, avec une approche bien à lui.

- David Namias

POURQUOI ON EN PARLE

Le canadien Kobo (filiale du groupe japonais Rakuten) est le premier des grands fabricants de liseuses électroniq­ues à se lancer sur le segment des blocs-notes grand format (10,3 pouces) – lesquels font aussi office, d’ailleurs, de livre électroniq­ue. Et la Elipsa entend bien faire de l’ombre au très bon Boox Note Air d’Onyx ainsi qu’au reMarkable 2 (voir Palmarès p. 58). Côté design, le blocnotes ressemble aux liseuses classiques de Kobo, notamment à la Libra H20 et à la Forma. L’écran est juste un peu décentré afin de laisser une plus grande surface préhensibl­e sur le côté.

ON AIME

Adoptant la dernière technologi­e E Ink Carta 1200, l’écran au revêtement mat procure un grand confort de lecture. L’encre électroniq­ue s’avère en effet plus réactive (+20 %) et contrastée (+15 %) que la version précédente, la Carta 1000. Ce sentiment est renforcé par un assemblage sans faille et des plastiques de premier choix, ni durs ni trop brillants. Il est vraiment très agréable de lire sur cette large surface.

Côté prise de notes, l’Elipsa fait aussi valoir quelques sophistica­tions bienvenues. Outre la conversion d’une écriture manuscrite en caractères d’imprimerie, il est possible d’insérer un dessin, un diagramme ou une équation mathématiq­ue. L’interface transforme ensuite les cercles ou carrés hésitants en formes parfaites, ou calcule automatiqu­ement la formule précédemme­nt écrite. Cela marche plutôt bien et fait tout de suite plus sérieux. Les étudiants appréciero­nt ces délicates attentions. D’autant que le stylet en aluminium est pourvu de deux boutons qui servent à activer, par exemple, la gomme, à changer de trait ou à surligner. Un surligneur qui plus est guidé pour s’aligner parfaiteme­nt avec le texte, pour un résultat plus propre que sur d’autres blocs-notes.

ON AIME MOINS

Si l’instrument d’écriture se montre sophistiqu­é, la sensibilit­é de l’écran tactile de l’Elipsa semble un peu en retrait par rapport à celle de ses concurrent­s. Contrairem­ent à la plupart d’entre eux, Kobo n’exploite pas la couche tactile du japonais Wacom, mais une solution propriétai­re. Par conséquent, les stylets des autres marques ne fonctionne­nt pas. De plus, en raison de l’absence de tout réglage de la températur­e de couleurs, il s’avère impossible de limiter davantage la lumière bleue, notamment lorsqu’on lit avant de s’endormir. Enfin,

l’étui SleepCover fourni protège certes très bien l’appareil, mais alourdit considérab­lement l’ensemble.

CE QUE L’ON EN PENSE

L’Elipsa, qui se révèle être en plus une bonne liseuse, propose une prise de notes sophistiqu­ée. Le stylet avec deux boutons, la reconnaiss­ance de formes géométriqu­es et d’équations, le surlignage guidé et le partage sur Dropbox en font un excellent outil pour les étudiants ou les profession­nels devant annoter des documents.˜

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LE STYLET KOBO sait presque tout faire (gomme, surligneur, etc.), mais avec une pile et seulement sur l’Elipsa
LES ANNOTATION­S s’avèrent très pratiques sur les longs documents (PDF ou ebooks) LE STYLET KOBO sait presque tout faire (gomme, surligneur, etc.), mais avec une pile et seulement sur l’Elipsa
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