Entendez-vous avec vos copropriétaires
Ceux qui résident en habitat collectif doivent tenir compte du voisinage. L’application du « droit à la prise », qui permet à tout possesseur de véhicule électrique d’installer à ses frais un point de recharge sur son stationnement en le raccordant au compteur des parties communes, demeure un projet délicat. Pour éviter la cacophonie, mieux vaut suivre une démarche collective et s’entendre sur un équipement commun, homogène, sécurisé et durable. Il est important de se renseigner auprès des conseils syndicaux et des syndics de copropriété afin de lever toutes les méconnaissances techniques et juridiques. « Des solutions existent et peuvent être mises en oeuvre simplement en suivant quelques étapes, indique l’Avere. Les obligations de prééquipement ont également été renforcées avec la loi d’orientation des mobilités dans les bâtiments neufs et l’obligation de devoir prééquiper en fourreau et puissance 100 % des places de parking dans le résidentiel. » Les équipements, la procédure, la sécurité technique et les éventuelles aides de financement sont détaillés dans deux guides très pratiques édités par l’Association des responsables de copropriété (bit.ly/ 3gY4SE7) et l’Avere (bit.ly/3jCLM8p). Certains immeubles confient l’installation à un opérateur comme Zeplug, filiale d’EDF, qui prend alors tout en charge : raccordement au réseau, installation technique, câblage, ramification jusqu’à chaque place, entretien et règlement de la consommation électrique. La copropriété n’a rien à investir. Par contre, les occupants intéressés devront acheter une wallbox (500 euros) et payer un forfait mensuel : 12,90 euros pour un deuxroues; de 19,90 à 59,90 euros pour une voiture, selon le volume et la puissance souscrite (de 2,2 à 7,4 kW).