de demain 6 TRANSPORTS
La voiture : trop de circulation. L’avion : trop polluant. Le train : trop lent. Et demain ? Voici les potentiels successeurs de ces moyens de transport plus que centenaires.
Hyperloop
Lancé en 2013 par Elon Musk, l’Hyperloop est une sorte de train, baptisé vactrain, propulsé sous vide (donc sans frottement) grâce à la sustentation magnétique. L’entrepreneur d’origine sud-africaine tablait au départ sur une vitesse de 1 120 km/h, mais il a dû revoir ses prévisions à la baisse, sous les 800 km/h. Le hic pour l’Europe est qu’il ne peut être construit que sur un terrain plat. Or le Vieux Continent est très vallonné. Si cette technologie voit le jour, ce seront plutôt les Chinois, les pays du Golfe, les États-Unis et le Canada qui en profiteront.
SkyTran
Le tramway prendra peut-être aussi de la hauteur. Exploitant la même technologie de sustentation magnétique que l’Hyperloop d’Elon Musk, SkyTran se compose de nacelles se déplaçant sur un réseau de monorails à quelques mètres au-dessus du sol et pouvant atteindre jusqu’à 100 km/h. Contrairement au projet du patron de Tesla et de Space X qui vise des longs trajets, SkyTran veut se consacrer aux transports intra-urbains. Trois projets sont en cours, en Israël, en Californie et au Texas.
Low Boom
Cet avion supersonique développé par l’entreprise américaine Lockheed Martin, pour un programme expérimental de la Nasa, vise à réduire les pollutions sonores. L’objectif est de traverser l’océan Atlantique en 4 h 30, avec un niveau sonore inférieur à 74 décibels, sachant que le seuil de danger pour l’oreille humaine est de 85 décibels. En cours d’assemblage final, le X-59 QueSST (Quiet Supersonic Technology) devrait effectuer son premier vol l’année prochaine.
Voitures volantes
Annoncé depuis des lustres par les auteurs de science-fiction, le développement des voitures volantes est encore limité par un coût stratosphérique. Par exemple, AeroMobil, le modèle de l’entreprise slovaque éponyme, coûte la modique somme de 1,5 million de dollars (1,3 million d’euros). Un autre bémol est qu’il nécessite de posséder un brevet de pilote d’avion pour l’utiliser. Le véhicule peut cependant emporter deux personnes à une vitesse au sol de 160 km/h et en l’air de 360 km/h.
Taxi drones
Uber, Airbus, Boeing, Ehang, Volocopter, parmi d’autres, travaillent d’arrache-pied sur ce concept qui doit désengorger le trafic routier urbain. Le modèle d’Airbus, baptisé
CityAirbus, est censé être utilisé lors des prochains Jeux Olympiques, en 2024, à Paris afin de convoyer les athlètes. Il permettra de transporter quatre personnes à une vitesse de 120 km/h grâce à huit rotors et à un télépilotage à distance. Pour l’instant, le bât blesse avec l’autonomie qui n’atteint que quinze minutes.
Tricycle autonome
Développé par la prestigieuse université américaine MIT (Massachusetts Institute of Technology), le tricycle autonome Pev (Persuasive Electric Vehicle ou véhicule électrique persuasif) vient la rencontre de son propriétaire à l’endroit de son choix, sélectionné à partir d’une application mobile. Doté d’un moteur électrique roulant à faible vitesse (20 à 25 km/h), l’engin pourra ainsi se mouvoir sans qu’on lui donne un seul coup de pédale et même servir à la livraison de colis.