ÊTES-VOUS PRÊT?
Chaque génération de Windows laisse une partie des utilisateurs de côté, leur configuration étant jugée trop peu puissante et inadaptée. Windows 11 n’échappe pas à la règle. Pire, le cahier des charges défini par Microsoft apparaît plus contraignant que jamais, privant la plupart des PC âgés de plus de quatre ans de mise à jour. Même le fait de disposer de la dernière version 21H2 de Windows 10 ne garantit nullement de pouvoir adopter le nouveau système d’exploitation. Les restrictions portent cette fois moins sur les performances des ordinateurs que sur l’intégration de dispositifs jugés indispensables pour assurer la sécurité de Windows.
La configuration minimale publiée sur le site de Microsoft (bit. ly/3lwlK6w) mentionne ainsi un processeur 64 bits à 1 GHz avec au moins 2 coeurs, 4Go de mémoire vive, 64Go de stockage et une carte 3D compatible DirectX 12. Un portrait-robot qui englobe une large majorité des PC encore en circulation.
LES CHOSES SE GÂTENT, en revanche, avec l’obligation de disposer d’un Bios UEFI gérant le mode de démarrage sécurisé (Secure Boot) et d’une puce TPM 2.0 (Trusted Platform Module). Deux critères intimement liés à la sécurité et dont la présence n’est pas négociable si vous souhaitez installer Windows 11 et profiter des futurs correctifs.
La situation n’a pas manqué de susciter une réelle incompréhension chez les consommateurs. La liste des processeurs éligibles à Windows 11 (bit.ly/3ywrWR7) comprend en effet des puces Celeron et Atom, peu rapides mais dotées de circuits TPM 2.0, quand les Intel Core i5 ou i7 de 7e génération, bien plus véloces, ne sont pas conviés à la fête faute de disposer de ce fameux TPM 2.0. À l’heure où nous rédigeons ce dossier, des manipulations permettent de contourner les verrous mis en place par Microsoft. Or, pas sûr que ces solutions, évoquées dans ces pages, continuent de fonctionner très longtemps, Microsoft pouvant décider d’y mettre fin à tout instant.