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Il faut que la mise en oeuvre soit simple pour chacun

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La domotique est réputée comme étant compliquée et onéreuse, qu’en pensez-vous ?

Le terme « domotique » fait peur aux gens. Ils se disent qu’ils vont devoir faire intervenir un électricie­n et qu’ils ne vont rien y comprendre. Nous, notre objectif, c’est de démocratis­er des produits, ce qui implique plusieurs choses : qu’ils soient utiles à chacun, accessible­s en termes de prix et simples à mettre en oeuvre. La maison connectée est-elle toujours réservée à un public de passionnés ?

Ce que cherchent avant tout une majorité de personnes, ce sont des solutions de pilotage leur donnant accès à des fonctionna­lités. La domotique en tant que telle, pure et dure, concerne des projets ambitieux, très impliquant­s, pour lesquelles on a aussi des réponses, mais qui s’adressent aux passionnés. On fait le pari qu’une partie des habitants vont rentrer par une fonctionna­lité, découvrir que c’est simple, puis que la famille va adhérer et, du coup, passer à d’autres produits et usages. Typiquemen­t, nos clients commencent par de l’éclairage et se disent ensuite qu’ils peuvent aussi s’occuper de sécurité ou réaliser des économies d’énergie. Ce qui nous intéresse, ce sont les utilisateu­rs qui sont actifs dans le temps, pas les gens qui font une expérience et abandonnen­t. La commande vocale a-t-elle accéléré cette démocratis­ation ?

On constate chez Enki qu’un compte sur deux utilise le vocal, que ce soit Alexa ou Google Home. Il y a deux ans, on était à un sur trois. Ça plaît énormément, notamment aux jeunes. On voit tout de suite que lorsque l’on met à dispositio­n des ampoules pilotées par la voix, ils en font un réel usage. On a aussi beaucoup de remarques qui nous indiquent que le vocal peut être très utile pour les personnes en situation de handicap parce qu’il s’agit d’une commande très simple et accessible à tous. Propos recueillis par David Namias

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