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DE L’INTELLIGEN­CE, MAIS PEU DE SOUFFLE

Riche en fonctions et très agréable à utiliser grâce au système d’exploitati­on Wear OS, la dernière montre connectée de Samsung a presque tout pour plaire. À cela près qu’elle s’épuise bien trop vite.

- Patrick Bertholet

POURQUOI ON EN PARLE

Fruit d’une collaborat­ion entre Google et Samsung, la Galaxy Watch 4 est l’une des premières montres sous Wear OS 3.0, le système d’exploitati­on ultraléger du géant américain. Avec lui, la Watch 4 hérite des dernières améliorati­ons d’Android et des applis du Play Store, tout en offrant une batterie complète d’analyses biométriqu­es. Hélas, elle accuse aussi d’agaçantes limites.

ON AIME

Samsung décline sa nouvelle Watch en deux tailles de boîtiers – 40 et 44 millimètre­s –, et avec ou sans module 4G. Nous testons ici la version 44 millimètre­s, trop massive pour les petits poignets, mais d’un look séduisant et d’un haut niveau de finition. Le solide boîtier métallique, donné pour une étanchéité à 50 mètres, est rehaussé d’un superbe écran Oled de 1,19 pouce (3 centimètre­s de diamètre) aussi agréable à regarder en plein soleil que dans l’obscurité. Quelques minutes suffisent pour maîtriser les gestes tactiles qui commandent l’accès aux fonctions et réglages. Un coup d’index du bas vers le haut ouvre le panneau des applicatio­ns, une glissade de droite à gauche fait défiler les modes d’entraîneme­nt sportif. Deux boutons latéraux complètent l’écran pour l’affichage de l’heure ou le retour au menu précédent. On aime aussi la quantité des mesures proposées, synchronis­ées avec l’applicatio­n Samsung Health. En balade, on apprécie la lisibilité de la carte et la précision du GPS. La montre mesure évidemment le rythme cardiaque, le niveau d’oxygène sanguin et les phases de sommeil, mais également le taux de graisse et d’eau dans le corps. Plus gadget, elle peut servir à payer un achat avec Google Pay ou à répondre à un appel grâce à son micro intégré.

ON AIME MOINS

L’ennui, c’est que cette montre ultraconne­ctée accuse une autonomie réduite.

Il ne faut pas espérer plus d’un jour et demi sur batterie, même en limitant au maximum l’utilisatio­n du GPS et des capteurs biométriqu­es. La charge complète demande 1 h 40 via la petite station à induction USB qui accompagne la montre, fournie sans chargeur. Autre déception, la Watch 4 est incompatib­le avec les smartphone­s non Android, à commencer par les iPhone d’Apple, mais aussi les modèles de Huawei, y compris ceux bénéfician­t toujours des services Google, comme le P30 Pro. Certaines mesures, tel l’électrocar­diogramme, sont même réservées aux mobiles de Samsung.

CE QUE L’ON EN PENSE

D’accord, cette montre est solide, bardée de fonctions et manifestem­ent fiable. Mais la contrainte de recharge quotidienn­e nous agace, tout comme l’obligation de disposer d’un smartphone Samsung pour en profiter complèteme­nt. Une petite baisse de prix compensera­it un peu ces défauts.

 ?? ?? DISPONIBLE EN DEUX TAILLES (40 et 44 millimètre­s), et avec ou sans 4G, la Watch 4 voit ses prix s’échelonner de 269 € (40 mm, Wifi) à 349 € (44 mm, 4G et Wifi)
LE PETIT ÉCRAN de 1,19 pouce (3 cm) demeure convenable pour l’affichage des mesures sportives ou biométriqu­es grâce à sa luminosité et son haut niveau de contraste
DEUX APPLIS sont nécessaire­s à la gestion de la Watch 4 : Galaxy Wear, pour la mise en route et la personnali­sation de l’écran, et Samsung Health, pour les analyses biométriqu­es et sportives
DISPONIBLE EN DEUX TAILLES (40 et 44 millimètre­s), et avec ou sans 4G, la Watch 4 voit ses prix s’échelonner de 269 € (40 mm, Wifi) à 349 € (44 mm, 4G et Wifi) LE PETIT ÉCRAN de 1,19 pouce (3 cm) demeure convenable pour l’affichage des mesures sportives ou biométriqu­es grâce à sa luminosité et son haut niveau de contraste DEUX APPLIS sont nécessaire­s à la gestion de la Watch 4 : Galaxy Wear, pour la mise en route et la personnali­sation de l’écran, et Samsung Health, pour les analyses biométriqu­es et sportives

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