DE L’INTELLIGENCE, MAIS PEU DE SOUFFLE
Riche en fonctions et très agréable à utiliser grâce au système d’exploitation Wear OS, la dernière montre connectée de Samsung a presque tout pour plaire. À cela près qu’elle s’épuise bien trop vite.
POURQUOI ON EN PARLE
Fruit d’une collaboration entre Google et Samsung, la Galaxy Watch 4 est l’une des premières montres sous Wear OS 3.0, le système d’exploitation ultraléger du géant américain. Avec lui, la Watch 4 hérite des dernières améliorations d’Android et des applis du Play Store, tout en offrant une batterie complète d’analyses biométriques. Hélas, elle accuse aussi d’agaçantes limites.
ON AIME
Samsung décline sa nouvelle Watch en deux tailles de boîtiers – 40 et 44 millimètres –, et avec ou sans module 4G. Nous testons ici la version 44 millimètres, trop massive pour les petits poignets, mais d’un look séduisant et d’un haut niveau de finition. Le solide boîtier métallique, donné pour une étanchéité à 50 mètres, est rehaussé d’un superbe écran Oled de 1,19 pouce (3 centimètres de diamètre) aussi agréable à regarder en plein soleil que dans l’obscurité. Quelques minutes suffisent pour maîtriser les gestes tactiles qui commandent l’accès aux fonctions et réglages. Un coup d’index du bas vers le haut ouvre le panneau des applications, une glissade de droite à gauche fait défiler les modes d’entraînement sportif. Deux boutons latéraux complètent l’écran pour l’affichage de l’heure ou le retour au menu précédent. On aime aussi la quantité des mesures proposées, synchronisées avec l’application Samsung Health. En balade, on apprécie la lisibilité de la carte et la précision du GPS. La montre mesure évidemment le rythme cardiaque, le niveau d’oxygène sanguin et les phases de sommeil, mais également le taux de graisse et d’eau dans le corps. Plus gadget, elle peut servir à payer un achat avec Google Pay ou à répondre à un appel grâce à son micro intégré.
ON AIME MOINS
L’ennui, c’est que cette montre ultraconnectée accuse une autonomie réduite.
Il ne faut pas espérer plus d’un jour et demi sur batterie, même en limitant au maximum l’utilisation du GPS et des capteurs biométriques. La charge complète demande 1 h 40 via la petite station à induction USB qui accompagne la montre, fournie sans chargeur. Autre déception, la Watch 4 est incompatible avec les smartphones non Android, à commencer par les iPhone d’Apple, mais aussi les modèles de Huawei, y compris ceux bénéficiant toujours des services Google, comme le P30 Pro. Certaines mesures, tel l’électrocardiogramme, sont même réservées aux mobiles de Samsung.
CE QUE L’ON EN PENSE
D’accord, cette montre est solide, bardée de fonctions et manifestement fiable. Mais la contrainte de recharge quotidienne nous agace, tout comme l’obligation de disposer d’un smartphone Samsung pour en profiter complètement. Une petite baisse de prix compenserait un peu ces défauts.