Bertha voit rouge
Tirer plus vite, plus fort, plus loin. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’état-major de l’armée allemande sort des usines Krupp des canons révolutionnaires par leur taille et leur puissance, les Pariser Kanonen. Surnommées Grosse Bertha par les Parisiens (qui le confondent avec un canon plus petit et de bien moindre portée, ci-dessous, baptisé par les Allemands en hommage à l’héritière Krupp), ces pièces d’artillerie de 750 tonnes et 34 mètres de long, cachées dans la forêt de Crépy (Aisne), à 140 km de la capitale, projettent des obus de
125 kg sur Paris et sa banlieue de mars à août 1918.