Trump en décalage avec les autorités new-yorkaises locales
Panique à la Maison-Blanche. Confronté à son premier attentat terroriste islamiste depuis qu’il est président, Donald Trump a mis plus de vingt-quatre heures à réagir… sur Twitter. Parmi ses messages, l’ancien candidat républicain a qualifié l’auteur de l’attentat « d’animal ». Des réactions en décalage avec celles des autorités locales. « La police, le maire et le gouverneur de New York ont très rapidement dit qu’il s’agissait de terrorisme islamiste. Or, peu de temps après, Trump envoie un tweet absurde dans lequel il déplore : ‘‘A New York, à nouveau, l’acte d’une personne très malade et déséquilibrée.’’ Alors que ce n’était pas du tout la piste suivie sur place, témoigne Nicole Bacharan, politologue et spécialiste des Etats-Unis. Alors que ce n’était pas la piste suivie, comme si Trump ne voulait pas reconnaître la nature de cet acte, comme s’il était en proie à un déni complet de réalité. » L’impression de décalage se renforce lors de l’annonce de sa promesse de renforcer le contrôle des étrangers souhaitant entrer aux Etats-Unis. « On a à la fois des autorités qui sont archi précises sur l’origine terroriste et Trump qui flotte au-dessus de tout ça, et qui parle de contrôles plus sévères, ajoute Nicole Bacharan. Sauf que l’Ouzbékistan n’est pas sur la liste noire de pays dont les ressortissants n’ont pas le droit d’entrer aux EtatsUnis. »