Elle est là, la remontada
Les Girondins enchaînent une 4e victoire d’affilée face à Amiens
Après la renaissance, c’est la confirmation. Oui, les Girondins sont bien de retour dans la course à l’Europe. Au terme d’un match haletant, ils se sont imposés face à Amiens (3-2) au Matmut Atlantique, samedi, lors de cette 25e journée de Ligue 1. Les Bordelais remontent à la 7e place du championnat, grâce à cette quatrième victoire consécutive, à trois points de Nantes (5e).
« Un bon rappel à l’ordre »
Si les joueurs de Gustavo Poyet poursuivent leur remontada au classement, ils ont failli en vivre une terrible dans cette rencontre. Alors qu’ils se dirigeaient tranquillement vers un nouveau succès, grâce à des buts de Koundé, Lerager et Kamano, ils ont tremblé jusqu’au bout, après avoir encaissé deux buts coup sur coup. « Je ne pensais pas qu’une erreur [celle de Lerager sur le premier but adverse] pourrait autant affecter mon équipe. Après ça, on a tout perdu. À la fin, c’était la folie », regrettait le coach uruguayen. Benoît Costil, lui, l’avait vu venir : « C’est un très bon résultat, mais beaucoup de choses auraient pu être mieux faites. Déjà, je trouve que le score était flatteur à la mi-temps (2-0). C’était un match bizarre, étrange, mais c’est bien de gagner. » En effet, ça n’aurait pas forcément été le cas pour les Bordelais, il y a encore quelques semaines. Mais, depuis, les coéquipiers du gardien international ont redressé la barre de façon spectaculaire, avec cinq victoires en six matchs en Ligue 1 en 2018. Une série qui « doit donner confiance » à l’équipe espère le défenseur Maxime Poundjé, car ça va se gâter dès le week-end prochain avec un déplacement à Marseille. Mais, les Girondins aborderont ce match « dans des conditions bien meilleures qu’il y a deux mois » ,selon Benoît Costil. Ce rendezvous Gustavo Poyet l’attend avec impatience : « On va savoir si on peut vraiment lutter avec les autres équipes pour la Coupe d’Europe. On va voir si on peut regarder plus haut. » Et finalement pour lui, cette grosse frayeur face aux Picards est « un bon rappel à l’ordre, notamment au niveau mental ». Car face à l’OM, une telle défaillance, même d’un quart d’heure, se paiera cash. A coup sûr.