« Là pour écouter et faire parler »
Le coach mental explique pourquoi les Girondins vont recruter un de ses collègues
Les Girondins auront donc tout tenté cette saison pour sortir de la sinistrose ambiante. Prochaine tentative : s’attacher les services d’un coach mental. Si la direction affirme « être en réflexion et ne pas avoir encore reçu les candidats », ça ne saurait tarder ! Denis Troch, ancien entraîneur de Ligue 1 qui a créé sa propre agence de préparation mentale, détaille ce que peut apporter ce genre de personne à une équipe. Déjà, on peut faire un suivi annuel d’une équipe (deux à trois visites par mois) ou juste une mission « commando », dirons-nous. Après, on ne doit pas faire partie du staff ! Il faut être totalement libre. On ne doit pas baigner dans le club, sinon on n’est plus juste et précis. Je ne parle pas directement avec eux. Je passe toujours par le coach. Avec son feu vert, je prends la température auprès des joueurs, en travaillant en petit groupe. Ensuite, ils peuvent aussi venir me voir de façon individuelle. Il y a trois catégories. Ceux qui sont favorables, car ils connaissent le coaching mental. Ceux qui sont ni pour ni contre. Et ceux qui ne veulent pas en entendre parler, car ils ont l’impression d’être malades. Je demande d’écouter, mais chacun en fait ce qu’il veut. Ce n’est pas spécifique à Bordeaux. Mon premier message quand j’arrive dans un club est : Il faut un alignement entre la direction, l’entraîneur et les joueurs ! Tout le monde doit aller vers le même objectif. Il faut créer une envie commune, c’est primordial. Il faut aussi une prise de conscience collective de la situation. On n’est pas des sauveurs ! On apporte juste des outils pour retrouver plaisir et envie. Je suis là pour aider la personne à trouver les solutions toute seule et à s’en sortir par elle-même. On est là pour écouter et faire parler et ne surtout pas juger.