20 Minutes (Bordeaux)

Un lifting pour la rentrée

Le Matmut Atlantique va connaître des modificati­ons à l’intersaiso­n

- Clément Carpentier

Si le Matmut Atlantique a vu sa fréquentat­ion augmenter (+7 %) avec 26 048 spectateur­s de moyenne cette saison, le constat est le même pour les Girondins. Ils ont toujours autant de difficulté­s à en remplir les gradins, puisque le taux de remplissag­e n’a été que de 63 % cette saison. Le club a décidé de prendre le taureau par les cornes, car « avoir un stade plein, c’est un impératif » pour Jacques D’Arrigo, le nouveau directeur commercial et communicat­ion des Marine et Blanc.

Eviter l’impression de vide

Avec son équipe, il va proposer toute une série de nouveautés la saison prochaine. Le principal changement tient dans l’instaurati­on de jauges. C’est-à-dire que lors de certains matchs, des tribunes entières seront fermées pour regrouper les spectateur­s. Par exemple, lors des premiers tours de Coupe de la Ligue ou de Coupe de France, la jauge sera de 19 000 places maximum. Cette mise en place a pour objectif d’éviter l’impression de vide dans le stade et « de faire des économies de milliers d’euros en termes de sécurité et de nettoyage », explique Jacques D’Arrigo. Pour cacher ces sièges vides, de grandes bâches avec l’écusson du club seront installées à la place. Ces jauges vont aussi avoir des conséquenc­es à la marge pour certains abonnés. Ils vont devoir changer de place. Autre changement au niveau des abonnement­s, la grille a été réduite à six tarifs. Si le prix ne change pas en virage (135 €), il va augmenter (parfois fortement) dans les zones intermédia­ires.

Pour ce qui est des loges, le club affirme qu’elles sont remplies à 80 %. C’est une source de revenu non négligeabl­e et stable pour les Girondins depuis l’inaugurati­on du Matmut Atlantique en 2016. Avec toutes ces modificati­ons, les dirigeants espèrent atteindre un taux de remplissag­e de 70 % la saison prochaine. Un chiffre ambitieux mais raisonnabl­e, surtout si les résultats sportifs suivent.

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Les dirigeants bordelais ne veulent plus de tribunes parsemées.

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