20 Minutes (Bordeaux)

Et voilà le PSG qui arrive…

Bordeaux n’avance toujours pas avec un nouveau match nul à Dijon (0-0)

- Clément Carpentier

« On reçoit la PSG lors de la prochaine journée ? Je sais, merci de me remonter le moral… », Eric Bedouet préfère, pour l’instant, en sourire. Ce sera peut-être beaucoup moins le cas, dimanche, quand les Girondins enchaînero­nt très probableme­nt un huitième match sans victoire en Ligue 1 face à la machine parisienne.

Quand ça ne VAR pas…

Ce week-end, face à Dijon (0-0), les Bordelais ont une nouvelle fois livré un match « correct ». Leur attaque patraque depuis presque deux mois (trois buts en huit matchs) a même fait trembler les filets deux fois en Bourgogne. Mais quand ça ne VAR pas, ça ne VAR pas. En effet, M. Letexier a finalement refusé les deux buts à l’aide de l’assistance vidéo à l’arbitrage pour hors-jeu. Le premier étant « litigieux », comme le souligne l’entraîneur bordelais. Un scénario dur à accepter pour Younousse Sankharé et ses coéquipier­s, qui méritaient sûrement une nouvelle fois un peu mieux que leurs adversaire­s. Comme contre Lyon, Caen ou le Zénith Saint-Pétersbour­g en Ligue Europa.

Mais quand une équipe n’a pas de marge et n’est pas tueuse sur chaque action en Ligue 1, elle dégringole lentement mais sûrement. Septième au soir de la 9e journée, Bordeaux, qui n’a plus gagné depuis le 7 octobre, se retrouve aujourd’hui dans la deuxième partie du classement. Et Paris arrive

Mais pas seulement, derrière il y aura Saint-Etienne et Marseille. Alors, Ricardo en appelle à l’union : « Il faut rester soudé, ça va venir. Il ne faut surtout pas baisser les bras ! » Le manager bordelais est persuadé que le temps joue pour lui. Que ça finira bien par basculer du bon côté. Peut-être, mais encore faudrait-il trouver la mire : 11 tirs, 0 cadré à Dijon (les deux refusés ne comptent pas). Et face au PSG, simplement tirer au but sera déjà compliqué. Alors, bien sûr, certains feront une autre lecture des stats : Bordeaux reste sur une série de quatre matchs sans défaite (quatre nuls), mais la réalité, c’est que cette équipe, prétendant­e à l’Europe, septième budget du L1, prend, comme les saisons précédente­s à cette période, du retard sur ses objectifs. Et on le répète, Paris arrive.

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Sabaly n’a pas trouvé la faille à Dijon.

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