« Ça ne sert à rien d’être méchant »
Football L’ancien milieu de terrain des Girondins Rio Mavuba sera aux commentaires du match contre le Slavia Prague, ce jeudi en Ligue Europa
Ce jeudi, il ne sera pas sur le terrain. Mais bien en tribunes. Rio Mavuba est, depuis la fin de l’été, l’un des consultants phares de RMC Sport et sera aux commentaires de Bordeaux-Slavia Prague, à l’occasion de la 5e journée de la Ligue Europa. Une nouvelle vie pour celui qui vient de sortir son livre, Capitaine de ma vie.
Comment allez-vous ?
Ça va. C’est du changement. Je n’ai plus le même rythme de vie qu’avant. Je suis revenu vivre à Bordeaux. Mais tout ça, ce n’était pas prévu… Pourquoi ?
Cet été, je voulais trouver un accord avec le Sparta Prague pour vivre une dernière aventure, mais il est arrivé très tard, fin août. Pas facile pour trouver un club. Dans le même temps, RMC m’avait sollicité pour devenir consultant. Je me suis donc retourné vers eux et c’était parti !
Ça vous plaît ?
Pour être franc, je ne pensais pas forcément être consultant un jour. Mon projet de reconversion, au départ, était de devenir entraîneur. Mais c’est une super opportunité. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir, j’apprends tout sur le tas, mais on y arrive.
Vous êtes plutôt cash à l’antenne ?
J’essaie d’être le plus juste possible. Ça ne sert à rien d’être méchant pour être méchant. Après, ce n’est pas toujours évident car, parfois, il y a des joueurs sur le terrain qui ont été mes coéquipiers (rires).
Où en est votre projet de devenir entraîneur ?
C’est une vraie envie chez moi. Je vais commencer ma formation à partir du mois d’avril 2019. Et Rio Mavuba, joueur à MérignacArlac, ça donne quoi ?
Ça se passe plutôt bien. J’essaie de faire deux entraînements par semaine et le match du week-end. Les adversaires ? Il y a beaucoup de respect. Personne ne m’a encore découpé (rires)!
Suivez-vous toujours les Girondins ?
Oui, bien sûr! J’espère que les nouveaux propriétaires feront aussi bien que les anciens. Cet été, j’ai essayé de tâter le terrain pour revenir, mais Ulrich Ramé m’a signifié une fin de non-recevoir. Dommage.
Propos recueillis