Ligue Europa
Andreas Cornelius recroise la route de son club de coeur
Andreas Cornelius et Copenhague, c’est une histoire sans fin. Mais surtout, 24 h de folie en août dernier. Entre le 30 et 31. Ce jeudi-là, le colosse danois (1,95 m) retrouve son club formateur avec l’Atalanta Bergame un an après son transfert lors du barrage retour de la Ligue Europa. Devant tous ses proches, il rate son penalty lors de la séance de tirs au but et « élimine » son équipe face à son club de toujours. Le destin. Et celui-ci n’en a pas fini avec lui. Le lendemain, dernier jour du mercato, les Girondins, à la recherche d’un attaquant depuis deux mois, se positionnent sur lui : « La cellule de recrutement le connaissait, mais c’est une idée des Américains et celle-ci est apparue sérieuse dès le départ contrairement à d’autres », explique un proche du dossier. L’affaire est ficelée en quelques heures. Il débarque donc le vendredi après-midi à Bordeaux sous forme de prêt payant et avec une option d’achat de 7 millions d’euros. Dans le même temps, l’UEFA effectue le tirage au sort des phases de poule de la Ligue Europa. Et devinez sur quel club tombe les Girondins ? Copenhague ! Tous les chemins mènent à la capitale danoise pour Andreas Cornelius.
Il a du mal loin de chez lui
D’ailleurs, il n’a pour l’instant jamais confirmé tout son potentiel loin de son club de coeur, à 25 ans. Parti en 2013 à Cardiff, il est de retour six mois plus tard à la maison où il va rester jusqu’en 2017. Pour sa deuxième expérience à l’étranger à l’Atalanta Bergame, ce n’est pas fou non plus (7 buts en 35 matchs). Même constat depuis son arrivée aux Girondins (deux buts et deux passes décisives en 15 matchs).
Mais « il a de vraies qualités, comme sa frappe de balle qu’il n’utilise pas assez. C’est loin d’être un plot, il apporte dans le duel, sa technique est propre et il a une excellente mentalité », confie un membre du club. Son côté combattant est apprécié par les supporters et en plus, il marque dans les matchs importants (Lyon et Paris). Autant dire que ça fait beaucoup de signes pour qu’Andreas Cornelius joue un rôle primordial ce jeudi (21 h) dans son jardin de Copenhague.