Des cagnottes percutantes
En garde à vue depuis lundi, Christophe Dettinger ne se doute peut-être pas de la solidarité dont il bénéficie à l’extérieur. Une cagnotte en ligne a été créée afin de soutenir l’ex-boxeur accusé d’avoir agressé des gendarmes, samedi à Paris, lors de l’acte 8 des «gilets jaunes».
Mardi matin, avant que Leetchi annonce sa fermeture, la cagnotte avait atteint 117000 € grâce aux dons de 7000 personnes, pour la plupart «fières» de leur geste. Comme Jean-Pierre, qui saluait la «révolte du petit peuple contre ceux qui le méprisent et l’exploitent». Les organisateurs de la cagnotte imaginent qu’elle pourrait contribuer à financer la défense de l’ex-boxeur. Sur Twitter, une avocate prévient : «Aucun conseil ne va facturer 100000 € un dossier de violences aggravées.» En réaction à cette cagnotte, une autre a été lancée par le président LR de Paca, Renaud Muselier, en soutien, cette fois-ci, aux forces de l’ordre blessées lors des manifestations de « gilets jaunes ». Sa recette (100000 € mardi à 18 h) sera reversée à l’Amicale de la police nationale.
Moins de deux ans après son instauration, le barème obligatoire qui limite les dommages-intérêts versés à un salarié en cas de licenciement abusif se voit sérieusement remis en question. Trois jugements rendus récemment (à Troyes, à Amiens et à Lyon) ont en effet écarté le plafonnement inscrit dans la loi. Les magistrats ont estimé que le barème des ordonnances était contraire au droit international, ou qu’il n’avait tout simplement pas lieu