Des Nantais pas si heureux que ça
Le paradoxe nantais. Si le chef-lieu de la Loire-Atlantique fait partie des villes les plus attractives de France, ses habitants seraient légèrement moins satisfaits de la qualité de leur logement que les sondés des autres grandes métropoles. «La raréfaction de l’offre a pour effet un rétrécissement des critères de sélection du locataire ou de l’acheteur, avance Loïc Cantin, président-adjoint de la Fnaim. Le marché est tendu, on a moins de choix, donc on est moins dans l’exigence.» Principaux reproches opposés aux logements nantais, selon l’étude QualitelIpsos : l’isolation par rapport au bruit (39% d’insatisfaits contre 30% en moyenne nationale), la qualité des matériaux (37% contre 24%), le confort thermique (34% contre 29%). «J’habitais dans un immeuble issu de la reconstruction d’après-guerre, raconte Julien. C’était moche et pas super bien isolé. Mais on y a passé des bons moments, quand même. Et je pense qu’on en trouve de pareils dans toutes les grandes villes. » Loïc Cantin confirme : «On a un parc bien entretenu. On n’a pas de retard profond, ni de quartier délabré, contrairement à d’autres métropoles.» Les loyers et prix d’accession, bien qu’en hausse, sont encore abordables. Et permettent d’accéder à des surfaces plus grandes qu’ailleurs : en moyenne 101 m2 dans la Cité des ducs, soit 3 m2 de moins que la taille de logement idéale imaginée par les sondés nantais.