20 Minutes (Bordeaux)

Des Nantais pas si heureux que ça

- A Nantes, Frédéric Brenon

Le paradoxe nantais. Si le chef-lieu de la Loire-Atlantique fait partie des villes les plus attractive­s de France, ses habitants seraient légèrement moins satisfaits de la qualité de leur logement que les sondés des autres grandes métropoles. «La raréfactio­n de l’offre a pour effet un rétrécisse­ment des critères de sélection du locataire ou de l’acheteur, avance Loïc Cantin, président-adjoint de la Fnaim. Le marché est tendu, on a moins de choix, donc on est moins dans l’exigence.» Principaux reproches opposés aux logements nantais, selon l’étude QualitelIp­sos : l’isolation par rapport au bruit (39% d’insatisfai­ts contre 30% en moyenne nationale), la qualité des matériaux (37% contre 24%), le confort thermique (34% contre 29%). «J’habitais dans un immeuble issu de la reconstruc­tion d’après-guerre, raconte Julien. C’était moche et pas super bien isolé. Mais on y a passé des bons moments, quand même. Et je pense qu’on en trouve de pareils dans toutes les grandes villes. » Loïc Cantin confirme : «On a un parc bien entretenu. On n’a pas de retard profond, ni de quartier délabré, contrairem­ent à d’autres métropoles.» Les loyers et prix d’accession, bien qu’en hausse, sont encore abordables. Et permettent d’accéder à des surfaces plus grandes qu’ailleurs : en moyenne 101 m2 dans la Cité des ducs, soit 3 m2 de moins que la taille de logement idéale imaginée par les sondés nantais.

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