Accord de Paris
Les Etats-Unis ont annoncé leur retrait de l’accord de Paris sur le climat le 1er juin 2017. Mais ce n’est que lundi que l’administration Trump l’a officialisé en envoyant une lettre aux Nations unies. Rien d’anormal pour Fanny Petitbon, de l’ONG Care France : « Selon le texte de l’accord de Paris, aucun pays ne pouvait notifier son intention de sortir avant le troisième anniversaire de l’entrée en vigueur du texte. » Il s’agit d’« une procédure légale qu’on inclut dans les traités pour essayer de mobiliser les plus pessimistes », précise Sébastien Duyck, juriste au Centre pour le droit international de l’environnement. Ce qui est ironique, c’est que, toujours prévu par l’accord, il faudra que Donald Trump patiente encore un an avant de pouvoir définitivement sortir de l’accord de Paris. Soit le 4 novembre 2020, au lendemain de l’élection présidentielle. Si un nouveau président était élu, et qu’il était en faveur de l’accord de Paris, il lui suffirait de « renvoyer une lettre officielle aux Nations unies, et les Etats-Unis seraient réintégrés sous un délai de trente jours », indique Fanny Petitbon. En attendant, les Etats-Unis font toujours partie du processus et participeront à la prochaine COP, début décembre en Espagne.