20 Minutes (Bordeaux)

Avec «La Reine des neiges 2», les dérivés sont rois

En plus des nombreux produits sous licence, les films «La Reine des neiges» inspirent spectacles et attraction­s

- Vincent Julé

Avec près de deux millions d’entrées en cinq jours d’exploitati­on, La Reine des neiges 2 réalise le meilleur démarrage de tous les temps pour un film d’animation en France. Six ans après le premier volet, la tempête Frozen ne s’est pas calmée, et on retrouve Elsa, Anna et Olaf au cinéma, dans les magasins, les librairies, sur les cartables, les boîtes de céréales, les pansements… partout. Mais on trouve aussi des propositio­ns artistique­s, qui permettent à la Reine des neiges d’exister au-delà des films.

Une comédie musicale à Londres. Créée par l’équipe du film, la comédie musicale Frozen reprend la même histoire, avec quelques changement­s et, surtout, de nouvelles chansons. Let It Go (Libérée, délivrée) reste bien sûr le point d’orgue d’un show en anglais. Après une première dans la ville de Denver, aux Etats-Unis en 2017, le spectacle s’est installé depuis à Broadway. Une tournée internatio­nale est prévue à partir de l’été 2020, avec un passage par Londres, au théâtre de Drury Lane, à l’automne. C’est pour l’instant le seul moyen, du moins le plus proche, pour découvrir le spectacle.

Une attraction interactiv­e à Disneyland Paris. Déjà présente dans les rues, parades et magasins de Disneyland Paris, à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), la Reine des neiges a le droit à une « célébratio­n » à l’occasion de la sortie de la suite au cinéma. Du 11 janvier au 3 mai, un char lui sera consacré dans le show «Un voyage enchanteur» et elle sera à l’honneur dans d’autres attraction­s. Tout est fait pour préparer le public à l’agrandisse­ment du parc d’attraction­s en 2025 et l’ouverture d’une zone consacrée à la Reine des neiges : une réplique du royaume d’Arendelle. Par ailleurs, depuis le 17 novembre, Disneyland Paris propose Une invitation musicale, un spectacle interactif où les fans peuvent rejoindre leurs héros dans deux décors du film, le temps de saynètes et de chansons, à reprendre en choeur et en gestes.

De nombreuses adaptation­s. On l’oublie souvent, mais les films Disney sont (très) librement adaptés d’un conte danois de Hans Christian Andersen publié en 1844. Les deux histoires n’ont cependant rien à voir, ou presque. Chez Andersen, on suit les péripéties de Gerda pour retrouver Kay, enlevé par la Reine des neiges, à la beauté froide et au coeur de glace. Une vraie méchante donc, qui a connu plusieurs incarnatio­ns à travers les nombreuses éditions du conte, adaptation­s en films, téléfilms, et même en manga, sans oublier une franchise animée russe. Elsa et Anna, quant à elles, participen­t activement, en chair et en os, à la saison 4 de la série sur les contes de fées, Once Upon a Time, qui fait suite au premier film d’animation et où elles font face à… la Reine des neiges. Hein ? Oui, celle du conte d’Andersen.

Elsa et Anna font face, dans une série, à la véritable Reine des neiges… d’Andersen.

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Disneyland Paris propose un spectacle interactif dans les décors de la fiction.

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